LE COMPTE RENDU DE PÔPA ! |
'lut la meute,
Pôpa avait demandé lors de la TALR # 2 que quelqu'un prenne le relais pour les
CR des futures rencontres.
Devant le peu d'enthousiasme à le relayer ( faut dire qu'ils sont gratinés ses
CR :o))), j'avais fini par craquer et dire que je ferais le suivant.
Mébon, le Pôpa il est comme ça, il a pas pu résister ! :o)))
Je vous met le mien, ça fait un peu doublon, c'est la même TALR alors forcément
...
Mais je vous préviens, c'est un peu long !
Date : vendredi 12 janvier de l'an de grâce 2001
Heure locale : 18:30
Lieu : Chaponost ( banlieue Lyonnaise )
Grmbelebelebele !!!
Ca fait une heure que j'arpente l'appartement.
Les bières pour Pôpa sont au frais, j'ai les sucrettes au cas oû ils
voudraient prendre qui un café et qui un thé en arrivant, le poële à pétrole
diffuse sa chaleur bienfaisante, prêt à les réchauffer, le téléphone est
bien raccroché, j'ai vérifié au moins 10 fois :
MAIS QU'EST-CE QU'ILS FOUTENT ????
Ils devaient se retrouver à 16:00 à Beaune avec BJA et les estimations les
donnaient pour 18:00 ici. Y a dû y avoir un blème ...
Drîîîng !
Ah ! Enfin le téléphone qui sonne, c'est BJA : autoroute bloqué, on a dû
sortir, perdus en rase-campagne, bref : J'ARRIVE !
Au rond-point de l'école vétérinaire, je vois un Transalp avec des warnings
et à côté un TA2K rouge, ce sont bien eux :o))
Benoit semble congelé et garde sa cagoule, Pôpa affiche son immense et éternel
sourire de quand il explose de joie ( en gros à chaque TALR :o)), on se
congratule et on démarre, direction la maison pour déposer les affaires puis
les Célestins, lieu incontournable pour tout motard internaute de
passage dans la capitale des Gaules. Thierry le patron reconnait immédiatement
Pôpa : c'est déjà un habitué ! :o))
Pendant le repas, on parle de Transalp forcément mais aussi ... des
Transalpistes et de leurs rencontres futures et passées. On appelle Bakoko
pour confirmer le rendez-vous du lendemain :
" oui-oui, à 7:30 au rond-point de Ste Colombe " ( Mouarf ! :o))
mon frère : " j'ai monté le coude gros débit sur le SR, je pourrais vous
suivre, mais il fait un temps dégueu, je viendrais peut-être juste manger
avec vous à Nîmes pi récupérer mon gonfleur". ( lopette ! )
Après un bon repas, retour à la maison.
On prépare les casques, coup de rain X pour tout le monde : c'est Benoit qui
paye sa tournée ! Pôpa découpe proprement les motocollants de la TALR # 1 que
Benoit avait oublié d'emmener à Bellefontaine, moi je prépare mes affaires,
pendant ce temps on discute tranquillement, tout à la joie de repartir en virée
avec " les fous ".
C'est là que Benoit décide que son état ( il sort d'une grippe ) ne lui
permettra pas de nous suivre jusqu'à Nîmes, il rentrera demain pour
Mulhouse. Du coup on ne tarde pas à se coucher après avoir tout de même
consulté rapidement les mails : pas de changements.
Date : samedi 13 janvier de l'an de grâce 2001
Heure locale : 6:00
Lieu : Chaponost, plus précisément : ma cuisine.
Driiiiing !
Après une courte nuit à tenter de règler la synchro des carbus du gros V-twin
( Pôpa et BJA ) qui trône dans mon salon, le réveil sonne enfin, la
TALR # 3 proprement dite va pouvoir démarrer. Je prépare le café, le V-twin
s'ébroue, s'extrait des duvets, p'tit déj' morose, chacun semble tenter
d'imaginer ce que va être cette journée ...forcément différente pour au
moins l'un d'entre nous. La cuisine est encombrée de casques, top-cases, ça
sent le départ imminent, n'en manque plus qu'un ...
7:10, au loin on perçoit un " brooooa brooooooa " qui s'aproche : le
Seb' arrive avec son pot Mig et un retard pas plus homologué ( 10 min
seulement, ça va ). D'un coup, avec son irruption c'est le sourire qui renait
sur le visage de Pôpa. Séance de pourrissage d'usage, café, clope, 20 minutes
s'envolent et moi :
" Euh ... les gars, on doit être à Vienne dans environ tout de suite ! Y
a Bak' et son pote qui nous attendent "
J'explique à BJA par oû il rejoindra l'autroute quand je lui ferais signe et
c'est parti !!! On le quitte à Brignais, on lui fait promettre de nous appeller
quand il sera arrivé et on file un peu amers.
A Vienne, les deux @ sont là, bien rangées
en vue devant le bar ( désert à part deux zombies en polyamide ), on peut pas
les louper !
Re-café, on décide de ... décider de l'itinéraire à Tournon, d'ici là :
N86. Le timing prévu est déjà bien attaqué ... il doit pas être loin de
8:30
alors qu'on était censé décoller à 7:45 au plus tard ! Pôpa passe en tête,
je ferme la marche derrière Didier et je mettrais bien
15 kms à me faire un soucis monstre avant de m'apercevoir en voyant une belle
flamme bleue en sortir que c'est son pot qui pétarade à la
décélération ! Un peu rasuré, je m'applique à rouler décalé, histoire de
pas me prendre une chicane dans la tronche ... ça me servira, mais bien plus
tard ! :o))
Le jour se lève, plutôt grisouille. A
Tournon on fait le plein, Bakoko fait le mariole en nous regardant et en nous
narguant avec ses 24 l d'autonomie.
Ca discute ferme pour la suite de l'itinéraire. La voie de la raison ( celle
des deux @ ) se prononce pour continuer sur la N86, celle de l'impétuosité
( genre " broooa brooooa ", si vous voyez qui je veux dire ) se
prononce pour le " Lamastre / Le Cheylard / Aubenas / Uzès "
initialement prévu. Avec Pôpa on se tâte, les virolos c'est rigolo mais la
perspective du brouillard nous fait nous ranger du côté des @.
On repart. Le Seb' ne tarde pas à passer
en tête, à me montrer avec force gestes tous les embranchements indiquant
Lamastre pi à ouvrir comme un
salopiot genre " je vous merde tous ". Au bout d'un moment, le temps
semblant effectivement se dégager, on décide finalement de le tenter et on
quitte la N86. Le brouillard ne se fait pas attendre et coupe court aux véléités
d'arsouille de Seb' et de Pôpa. Didier n'y voit plus rien, on navigue plus
qu'on ne roule, après le Cheylard ça se dégage un peu pi on pique sur la vallée
du Rhône ( descente vraiment en " piqué " pour Seb' et Pôpa :o)),
Pôpa nous montre tour à tour tout plein d'endroits qu'il connait ( sa famille est originaire du coin ) et on arrive à la Voulte à ... midi ! C'est là qu'il nous faudrait la babasse de " code quantum " pour voyager dans le temps mais on n'a que des téléphones portables ... Bon, ben faut les prévenir, qu'ils partent après bouffer et qu'ils nous donnent un autre rendez-vous plus tard. Tuttle transmettra le message à Scarabée, nous on s'empiffre le pain d'épices de Didier en guise de repas et on décolle : reste 160 bornes à couvrir. St Bernard estime à une heure le temps nécessaire, on en mettra près de deux en roulant comme si il n'y avait personne sur la route, surtout pas les flics. C'était le cas, heureusement ! Finalement à l'occasion d'une pause ravitaillement on rappelle et on apprend qu'on se retrouve avec les autres au rendez-vous prévu : ils nous attendent.
Heure : 14:00
Lieu : parking du casino, Nîmes
'tain ! LA VAAAAACHE ! :o))))))))))
J'avais oublié d'imaginer ça : quelle foule !!! Plein, plein de Transalps !
Pi plein de monde que je ne connais pas, j'ai même pas le temps de couper le
moteur que tout le monde se précipite autour de nous !
C'est trop bon !:o)))
Jean-Louis nous pourrit comme il est d'usage, 2 heures de retard, il pouvait pas
manquer ça ! :o))
Tout le monde est là, Piou-Piou et Poussinette, St Bernard, Le Belge et
Nathalie ( qui ne nous accompagnera finalement pas ), Bruno qui ne devait
pas venir, Yves et Muriel sauvés par l'absence de neige, Cédric et sa copine,
Tuttle et son R6, Patrice et son Zephyr et j'aperçois dans un coin
le célébrissime Kipu de Jolitorax. Me manque mon frère mais ne voyant pas le
500 SR je me doute bien que ... ah ! Si il est là ! Ils sont venus en
voiture, n'ont pas osé se présenter et sont restés à l'écart. Je lui file
son gonfleur et on discute un petit moment pendant que j'appose fièrement
sur la bulle le motocollant " TALR Cevenes " préparé par note GO.
J'ai pris une grosse crampe au mollet gauche à force de passer les vitesses
avec les bottes ( neuves et donc raides ) d'enduro qu'Yves m'a pour ainsi dire
offert. Il me conseille de les bourrer de papier journal humide pour assouplir
le cuir, St Bernard qui passe par là : " t'as qu'à carrément te baigner
avec pasque si t'attend que le journal humidifie le cuir ... ". => Fidèle
à lui-même quoi ! :o))))))))) Je me sens encore un peu abruti par le run de
150 bornes qu'on vient de s'offrir.
On fait la photo des belles bien alignées
puis Jean-Louis finit par donner le départ et c'est Piou-Piou qui part comme
une balle qui ouvre la route. Derrière la meute part à l'assaut des grands
boulevards sous une pluie naissante qui heureusement restera à l'état d'un
petite bruine, persistante quand même. Impressionant cette meute ! 13 bécanes,
ça commence à être sérieux ! :o))) On est loin du petit groupe des TALR 1 et
2, là ça fait vraiment " meute ". St Bernard s'applique à attendre
les retardataires à chaque changement de direction puis à remonter la file tel
le ... ST Bernard :o))) Petite pause café, on envahit la terrasse, une XLV a le
bon goût de venir se garer près des belles. Benoit appelle à ce moment là,
il est bien arrivé, ouf !
Patrice et son Zephyr nous quitte et la meute reprend la route, direction le gîte.
Avant d'y arriver, j'en connais un qui après s'être fait vibromassé sur les
ch'tites routes " made in Scarabée " a dû blêmir : le R6, c'est pas
vraiment adapté au TT, surtout avec un quasi pneu slick ! :o) Et là, on passe
dans une carrière puis sur une petite route qui finira dans la boue juste
avant d'arriver au gîte. En Transalp ou @, c'est tranquille mais avec
l'hypersport ... chapeau Tuttle, pas lopette du tout ! :o)))
On ne s'éternise pas au gîte, juste le temps pour Pôpa et moi d'exhiber nos belles plaques " anti-enfoncement-dans-la-gadoue ", plaque " full-size " pour Pôpa, plus petite pour moi, mais bien assez pour soutenir l'@ de Cédric :o)) Le temps de déposer nos chargements, que le patron du gîte nous fasse judicieusement remarquer qu'on est un peu en retard sur le programme et on repart à l'assaut du RB préparé par Jean-Louis. Bruno doit nous quitter, Tuttle nous dit " au-revoir et peut-être à demain "mais il nous suivra finalement jusqu'au col St Pierre. ( ne serait ces pbs de dos, celui-là mériterait de rouler en Transalp ! :o)) La pluie fine persiste et moi je dois me faire violence et me répéter " on est pas des lopettes, on est pas des lopettes " pour trouver la force de repartir, je me sens naze, mais naze .. Des Cevenes, ce que je peux en dire, c'est que ça ressemble furieusement au Pilat de la TALR 2 : nuit et brouillard ! :o))
Au sommet du col St Pierre, Eric fait une série de photos qui parlent d'elles-mêmes : on n'y voit goutte ! Les Pirellis-je-souris en profitent pour m'offrir le premier vrai départ en vraie glisse. Je me lopetise au fil des virages dans la redescente. En bas on s'arrête, plus de brouillard mais nuit noire, on discute entre nous de l'intérêt de continuer. Pôpa, Bakoko, Didier, et moi tombons d'accord sur le fait qu'on a bien envie de rentrer se mettre au chaud/sec. Jolitorax, dernier " invité " n'ose se prononcer mais nous suivrait bien volontier. Je m'en vais donc en parler à Jean-louis quand le reste du groupe démarre sous notre nez : on se retrouve comme des c... : MDR ! :o))) N'ayant pu les prévenir ( on a pensé appeller Eric au tél mais on a laissé tomber ), on les suit, à notre rythme. A un moment ST Bernard nous attend sur le bord de la route mais je n'ai pas le temps de lui faire le moindre signe que le voilà déjà loin. Mais comment fait-il ????? J'ai l'impression de rouler largement au-dessus de mes pompes dans cette pénombre. Ok, mon phare est très mal réglé et je suis fatigué mais quand même ! En deux minutes je le vois déjà en face de l'autre côté de la vallée, il a déjà dû nous mettre pas loin d'un kilomètre ! Enfin on les trouve tous arrêtés sur le bord de la route. On décide donc de séparer le groupe et nous on fait demi-tour, guidés au bruit, à l'odeur et un peu à la vue par le kipu, Jolitorax connait le coin. Bakoko, crevé lui aussi a un peu de mal à rouler propre, deux trois trajectoires foireuses dont une avec une voiture en face : il est vraiment temps de rentrer. Retour au gîte, on se réchauffe puis les autres finissent par rappliquer finalement pas si longtemps après nous m'a t'il semblé malgré le passage boueux ( j'aurais quand même bien aimé le faire mais j'étais vraiment trop naze ).
On s'installe dans les chambrées, puis apéro, dégainé par Piou-Piou tandis que Pôpa extirpe une à une les boutanches de vin qu'il a consciensieusemnt secouées depuis Auxerre :o))) Le Belge sort sa bouteille de whisky, Bakoko son magnum de champagne offert par son chef d'atelier pour feter les 4500 Africa-twinsjaunes réparées par l'équipe dans l'année.;o))))) ( comment ça c'est des pelleteuses que vous réparez ? ;o)) Nous autres " nordistes " on la saute grave, pratiquement rien bouffé depuis le matin et les cacahuettes sont englouties prestement en attendant les quiches ! La suite du repas se déroule dans une ambiance TALR-ienne traditionnelle ( pas triste kôa ! :o) amplifiée par le nombre enfin plus important de participants, la tendance à résonner de la salle à manger de notre hôte ... et sûrement un peu aussi par le niveau des bouteilles qui descend, qui descend ... ;o))
C'est à ce moment là que j'ai remis à
St Bernard notre contribution à sa future Croisière Blanche : une pelle à
neige en plastoc rouge avec un grattoir pour la bulle, tout comme celle qu'il
avait commandé :o)) Dans la soirée, nous vîmes Pôpa et Piou-piou armé d'une
lampe frontale
s'éclipser, une histoire de boitier CDI à changer, une soirée de motards quoi
! :o)))) Le premier à rendre les armes fut Sébouille, les autres préférant
s'arsouiller qui au baby-foot ( copieusement réhabilité à grands coups de
graisse à chaîne ! :o)) qui au ping-pong, le reste au whisky. Je me souviens
à un moment du Belge tentant de m'hypnotiser armé d'un bouchon de champagne (
je dois avoir une photo ! ) puis tout devient un peu flou. On a fini en komité
réduit avec Pôpa, Scarabée, St Bernard, Jolitorax et moi jusqu'à pas loin de
deux heures du mat', me rappelle plus bien de quoi on a parlé mais je sais que
ça faisait" Vrôaaaaaar Vrôoaaaaaaaar" et " Brâââââp
! " pi encore " hîîîîîî !", parfois même " plaf !
" voire " schklong! ". Je me demande bien de quoi on
parlait ... :o))))))
Date : dimance 14 janvier de l'an de grâce
2001
Heure : beaucoup trop tôt
Lieu : Pallières
Drîîîng !
Encore !
'tain ! Si tous les matins ça pouvait être pareil ! Que cette sonerie soit à
jamais annonciatrice de virée à moto imminente avec des potes, sûr que la vie
serait plus facile ! :o)))Une à une des têtes toutes frippées font leur
apparition autour de la table du petit déjeuner. Les derniers finissent juste
leur café que déjà l'@ de Jean-louis et le kipu emplissent la vallée d'une
épaisse fumée. Le ciel semble vouloir se dégager au loin sur les sommets,
fait pas chaud mais la perspective des gorges de l'ardèche achève de mettre
tout le monde sur le mode " on ".
Les belles sont vite chargées et la troupe s'ébranle de nouveau. Premier petit col, premières arsouilles, route pas bien large mais jolie comme tout. Je la fais en mode " tranquille ", pas bien la pêche ce matin pi comme ça dure depuis la veille, je décide de poursuivre la journée sur ce rythme. Quand "on le sent pas, faut pas forcer " pi au moins je profiterais du paysage ... Je vois avec amusement Pôpa s'arrêter pour rester en arrière, je me doute bien de ce qu'il va s'offrir le bougre ! :o))) J'ai déjà vu cet oeil pétiller de cette façon, c'était lors de la TALR 1 sur la route Arinthod / St Julien. Lui aussi avait eu ce moment de " pas dans le rythme ", juste avant mais ça avait pas duré ! Au sommet, séance " méca ". Seb' s'échine à retendre un kit-chaine à l'agonie.
Je " négocie " avec Jolitorax un échange de moto ( pas eu besoin de le forcer : il en mourrait d'envie ! ) et j'enfourche avec circonspection le 250 TDR. Coup de kick : première impression : rien à voir avec le XT ! :o))) Ca se rapproche plus de la mobylette vu le bruit et le gabarit. Première, 4000 tours je découvre une 125, deuxième 5000, troisième 6000 oula, 7000 !!!! Là c'est un truc de folie que j'ai entre les jambes, un machin qui se met à hurler et à m'arracher les bras, il fait un bond en avant et je coupe tout pour attraper les freins afin d'avoir le temps de refléchir si ça peut tourner avant le virage qui me saute à la gueule ! C'est clair, 50 cv sur un Transalp et 50 cv sur un kipu, ça n'a rien, mais absolument rien à voir ! :o))) Le feeling des freins n'est pas extra, un peu l'impression que la fourche se vrille ( un seul disque mais quel disque ! une vraie galette ! ), les suspensions pompent généreusement sur le revêtement défoncé, je me contenterais de jouer avec l'interrupteur " on / off " entre deux virages, n'osant pas trop prendre d'angle vu la tendance au rodéo de l'engin sur les bosses pi la difficulté à passer les vitesses. Beaucoup de renvois de sélecteurs, chacun ajoutant son jeu à l'autre, on finit par ne plus rien sentir du tout : c'est tout mou. ( Pi les bottes trop raides aussi )
Arrêt station-service, je remet le jouet à son propriétaire. Lui a trouvé le Transalp confortable, facile, " l'engin parfait pour aller vite et loin ". No coment :o))) ( ça tombe bien ... :o) Là je négocie un autre échange, cette fois avec une " vraie belle " : l'@ RD03 de Bakoko. Encore à l'arrêt, l'ambiance n'est plus la même. Mr Honda a remplacé les compteurs style " bagnole " du Transalp par des vrais compteurs de moto ( pas hérétiquement placé sur le réservoir comme sur le kipu ), le fouillis organisé de câbles qui dégueule de sous le tableau de bord finit d'ajouter à la touche "racing " déjà bien évoquée par la robe HRC ( j'adore ! :o))). Bien plus haute mais elle pourrait l'être davantage ( rabaissée un poil par Bakoko ), ça ne me dérangerait pas. Pression sur le démarreur, le twin s'ébroue : bruit plus rauque que le Transalp ( pi faut dire pot bien ouvert par la corrosion en dessous aussi ). Première, seconde, oula. Je m'attendais à retrouver le moulin du TA2K de Benoit essayé à la TALR 1 mais rien à voir. C'est plus brutal, sans conteste. Quelques problèmes pour enclancher les vitesses ( ces bottes trop raides ... ) au début puis ça va mieux. Un bémol, cette moto ( encore une ! ) n'est pas faite pour les grands, les échancrures profondes dans le réservoir, je ne peux y glisser mes genoux à moins de me reculer exagérément sur la selle, snif ! Je me venge au premier bout droit, j'ouvre un peu : rhâââââââââ ! c'est trop bon ! :o)))) J'aperçois Bakoko sur mon Transalp devant, je tourne à peine le poignet ( j'exagère mais à peine ! :o)) et je suis à sa hauteur. Je m'attend à le voir faire la grimace de se retrouver sur un bête Transalp, pas du tout, il affiche un sourire gigantesque ! Il m'expliquera après que de rouler sur une brêle toute neuve a aussi son charme. C'est ma foi vrai ! C'est bien pour ça que je la garde finalement parce que sinon ... En attendant je profite du RD03 et je lâche Bakoko tout à son plaisir de " douceur ". Quelques grandes courbes négociées sans soucis ( direction un poil dure à basse vitesse, roulements trop serrés, mais plus vite un vrai rail ), puis on s'arrête déjà.
Je rend le RD03 et je saute sur le ... RD07 de Jean-Louis ! Depuis le temps qu'on vanne ces machins lourds, moches et patauds, il est temps de faire le point. Bon, à l'arrêt, c'est sûr que ça commence à faire pas mal " grosse vache " mais première surprise, dès que " ça " se met en mouvement c'est un vrai vélo au même titre que le Transalp. Descente de trotoir en version Pullman. Le réservoir aux formes plus douces ne me pose aucun problème. Maniabilité : en ville no problem. Sur route, j'ouvre un peu, un peu plus, regard au compteur : oula. C'est que c'est diantrement efficace ce machin-là ! 170 sans avoir eu l'impression de forcer ! Sans aucune impression d'ailleurs, et ce sera la seule critique que je lui ferais. Un " super- Transalp " en somme mais rien du caractère et du petit " coup de pied au cul " du RD03. Une efficacité aboutie, sûr. Mais pas beaucoup plus de sensations que le Transalp au fond, pas proportionel du tout avec les 100 cm3 de plus en tout cas. Fourche plus ferme, forme du guidon plus agréable ( faut que j'essaye de régler le mien du coup ) des détails auxquels je n'avais même pas fait attention sur le RD03, j'avais bien mieux à faire ! :o))) Pour Jean-louis le Transalp est " tout mou " mais c'est vrai qu'avec la transmission longue ... :o/
Bon c'est pas tout ça mais revenons-en au RB. Justement nous voilà arrivés à son point d'orgue : on est à Vallon Pont D'Arc, dans un petit snack. Piou-Piou et le Belge s'affrontent au flipper, on se tape des caillettes/frites ( la tronche du gars : " on en voudrait 15 et rapidemment s'il vous plait ! " :o)))) Après un rapide café c'est reparti, pour du sérieux cette fois. Tout le monde devient fébrile : ON VA SE FAIRE LES GORGES !!! Petit arrêt obligé pour la photo devant le Pont D'Arc puis cette fois c'est vraiment parti !!! Je peux pas vous raconter les bourres d'anthologie qui ont dû se dérouler loin devant, je suis resté scotché dans un rythme peinard, profitant du soleil enfin visible, du paysage, bref : lopette ! Je me suis quand même bien fait plaisir, refoulant peu à peu la frayeur que je m'étais fait la veille dans le brouillard du col St Pierre, là le grip était excellent, la route pratiquemment nickel mais pas assez apparemment pour me lâcher complètement. Didier a roulé un bon moment dans ma roue puis profitant d'un bout droit il m'a laissé sur place ( impressionant ce RD03 quand même ! ). A un moment je suis " tombé " sur le Belge, jouant aussi au touriste. Devant son insitance à me laisser passer j'ai fini par le doubler mais en fait ça m'allait bien ! :o)) Pour ceux qui ont fait fumer l'asphalte, je peux vous dire qu'il y a de super paysages à voir dans ces gorges, méritent qu'on y arsouille ! :o)) D'ailleurs on a croisé un groupe de sportives qui leur faisait honneur de la plus belle manière : déhanché, genoux à terre, visiblement z'étaient pas là pour jardiner ! Dernière petite pose, photo de groupe des pilotes cette fois puis c'est déjà presque fini ...
A pont St Esprit on investit un bar, dernier café, dernière clope tous ensembles ... On se quitte en se disant tous " à la prochaine ", toujours trop courtes ces TALR :o/ Cette fois c'est l'ultime étape, les 2 RD03, Seb', Pôpa et moi on enquille la N86. Pôpa " ouvre ". Il part fort, on suit puis il finit par calmer un peu le jeu, il commence à y avoir du monde et pas mal de " comités d'acceuil ". A St Peray on quitte les deux @, Pôpa doit passer faire un coucou chez ses parents à Valence, Seb' et moi on l'accompagne. Café brioche clope chez grand-Pôpa et grand-Môman, on s'éternise pas et on file cette fois sur la N7.
Lieu : RN7, nord de Valence
Heure : 19:00
Une grande montée.
Blonk ! Scrîîîîtchhhhhhhhhhh !
Je suis juste derrière Sébouille, juste assez décalé pour voir une gerbe d'étincelle
jaillir de sous son moteur et un long truc noir s'échapper. Je plante tout :
c'est sa chaine. Le temps de la ramasser, de la jeter sur le top-caisse et je
vois le Seb' 100 m plus loin, son Transalp couché dans le fossé. Pôpa a fait
demi-tour et est sur place avant moi pour l'aider à la relever. Rapide état
des lieux juste un levier de tordu ( bah oui, pas de frein moteur sur béquille
en pente sans la chaine ) On pousse les motos en sécurité sur un parking, coup
de fil à Elliot, à l'assistance :
- Un camion vient chercher la moto, vous
on vous envoie un taxi ...
- Bof !
- Ok Seb', on te remonte.
On charge le Transalp de Pôpa avec le barda de Seb' : MDR ! Dommage que la
photo soit sombre, une fois "intégré" sur son Transalp, Pôpa et sa
machine ne font plus qu'un ! :o))))) La camionette arrive, on essplique au môsieur
que comme il veut mettre le Transalp ben ça va pas le faire ou alors au minimum
exploser le cache et défoncer le réservoir, on la redescend, recharge dans
l'autre sens, bref ... Fin du retour très cool, Pôpa chante YMCA à chaque
passage à niveau et Seb' prend son mal en patience en testant le Transalp en
mode SDS. A Tain L'hermitage on traverse le Rhône et on récupère la N86.
Arrivée à Lyon vers les 21:00, nouilles au beurre, on s'éternise pas non plus pi retour chez moi avec Pôpa. Un coup de graisse sur les chaines, garage bien fermé. On va aux nouvelles sur la liste, on se refait la TALR, comme d'hab'... puis assez tard déjà : au lit.
Date : lundi 15 janvier de l'an de grâce
2001
Heure : correcte
Lieu : Chaponost
Pôpa charge sa bécane, dernière clope pendant qu'elle chauffe. Pas grand
chose à se dire, les regards suffisent, on ne s'habitue jamais vraiment à ces
moments douloureux. Première enclanchée, le voilà qui démarre, il klaxonera
juste avant de disparaitre. Brrrr ! Fais pas chaud aujourd'hui ... :o/
--
Aschem - see you soon guys.
Salut la meute
Bon Hervé m'avais proposé lors de la T@LR#2 de faire le CR de la #3 et j'avais
sauté sur l'occase pour me soulager un peu de ca.
Je n'ai toute fois pas pu résister à l'envie de vous raconter la T@LR telle
que je l'avais vécu.
Vous aurez donc droit cette fois à deux compte rendu bande de veinard ;o)))))
Vendredi 12 janvier 2001:
Comme d'habitude, la T@LR de Pôpa débute le vendredi. Seul changement au rite,
cette fois Pôpa récupère au passage BJA sur l'aire de repos de Beaune
Tailly.Après avoir *avionné* sur le motoroute entre Joigny et Beaune (réserve
tombée à 187 km au lieu des 230,250 habituels ;o))))), Pôpa arrive au lieu de
rendez-vous avec 30 minutes d'avance sur le timing prévu.
BJA arrive à 16H00 pile (heure exacte du RDV).Café clopes puis Gaaaaz (allure
Gayssot approved) jusqu'à Lyon ou là une mauvaise surprise nous
attend. Un camion a choisi la sortie du tunnel de Fourvière pour faire un *gros
dodo* et le motoroute est fermé.
Nos connaissances de Lyon étant à peu près aussi nulles l'un comme l'autre,
nous voila bientôt dans la cambrousse Lyonnaise, obligés d'appeler Aschem au
secours qui viendra nous recupérer dans la verte en pleine nuit.Dépose du
barda et des loques chez Hervé puis direction les Celestins où
nous attend un bon repas dans l'ambiance sympa et décontractée du lieu. Nous
en profitons pour refaire connaissance IRL avec Benoit que l'on avais pas vu
depuis la première rencontre.
Retour chez Hervé où l'on prépare en
discutant le voyage du lendemain. Soudain , coup de tonnere, Benoit nous apprend
qu'il ne continue pas avec
nous, il n'est toujours pas remis et c'est déçus mais compréhensifs que nous
partons nous coucher. Un concert de V twin ne tarde pas à secouer la maison
digne d'un grand prix moto avec en tête le HRC ;o)))
Samedi 13 janvier 2001:
Réveil aux aurores (6h00 le départ est fixé à 7H00). Sébouille, la lopette
Lyonnaise que je merde le plus ...... ;o)), prend le café avec nous et
départ vers Vienne où nous devons récupérer Bakoko et Didier un pote de
travail de ce dernier.
Arrivés au lieu de rendez vous, nous voyons deux magnifiques @T (des RD03, les seules, les vraies;o))).Café clopes puis Gaaaaz par la RN86 sous un crachin de mauvaise augure.
A Tournon ravitaillement des belles et là,
vue les conditions météo et à l'issue d'un vote *démocratique*, nous décidons
de scouiser la partie
Ardéchoise du trajet malgré les protestations véhémentes de Sébouille. On
se remet donc en route, et là, Sébouille déçu de ne pas passer par l'Ardèche
décide soudain de faire brûler le bitume pour se venger et Aschem à toute les
peines du monde à lui faire *l'exter* pour rallentir une allure pas vraiment
Gayssot approved que nous menons tous pendant 35 km.
A Saint Perray, comme le temps s'améliore,
revote et on décide finalement de se faire au moins le Cheylard. La montée
vers Alboussière se fait à
l'arsouille entre Pôpa et Sébouille puis se calme rapidement lorsque le
brouillard, le crachin et les nuages nous tombent dessus en traitre. Le rythme
tombe alors et nous prenons de plus en plus de retard sur le timing.
Nous rescouizons la suite du Road book et redescendons vers la RN86 par la vallée de l'Eyrieux occasion pour Pôpa d'un pélerinage (la môman du Pôpa est originaire de cette magnifique vallée).
Pôpa soigne ses trajectoires alors que Sébouille
fidèle à une technique que lui seul comprend ;o) , allume pendant toute la
descente vers le Rhône.
C'est de nouveau une belle partie de dépassements entre Sébouille et le Pôpa
qui est obligé de se cracher dans les pognes et d'abandonner les
trajectoires idéales afin de pouvoir suivre, dépasser, se refaire dépasser.C'est
un Sébouille enfin heureux et un Pôpa aux anges qui arrivent
en face de Montélimar.
On est bien obligé d'accepter le fait
qu'on va être en retard à Nimes il nous reste pres de 150 bornes à couvrir et
il nous reste une demi-heure pour
le rendez vous, mission impossible. On phone les sudistes pour les avertir et on
se remet en route en avionnant comme des malades pour avoir le moins de retard
possible.
C'est finalement vers 13H30 qu'on rejoint le lieux du rendez-vous et là................... Putainggg conggg que c'es bôôôôô ............
Alignées comme pour une parade nous
attendent toutes les belles des Sudistes. Prise de contact avec les nouveaux et
les anciens pas encore vus IRL:
Pour les invités exterieur au V-Twin Honda
Tuttle et son R6
Jolitorax et son Kipu
Patrice et son Zéphir
Pour les V Twin :
Cyril et sa copine en @T futurs inscrits sur la liste et invités
Pour les membres de la liste non vus
encore IRL :
Yves et Murielle qui n'ont pas trouvé de neige nous font la surprise d'être là
;o))
Bruno aussi (on ne savait pas qu'il serait présent).
On retrouve enfin des têtes déjà connues :
Piou piou et sa Poussinette
Le Belge sans son sac poubelle
Enfin un moment d'intense émotion lorsque
Pôpa et Petit Scarabée tombe dans les bras l'un de l'autre ;o))))
puis de nouveau quand Pôpa retrouve son Toutou préféré ;o))).........
Il y'a donc en tout 15 motos et 18
personnes. C'est finalement après une séance de photos, que le long cortège
s'ébranle et sort de Nîmes pour
attaquer les routes des Cevennes qui berceront tout le restant de la journée.
Arrivée au gîte de Pallière, on débarrasse
les belles de tout le superflus, et c'est plus léger que l'on repart pour la
suite du Road Book qui nous mène
dans les Cevennes au gré des routes et cols successifs. Le brouillard, le
crachin et les nuages bas gacheront toutefois la fin de la balade et la nuit
tombée, les Lyonnais(sauf Sébouille), Pôpa et Jolitorax rendent les armes et
font demi-tour sur le gîte, ereintés par leur étape de liaison de plus de
350 km du matin pas vraiment allure lopette et les conditions météos. Les
courageux terminent la boucle par une séance de tout terrain nocturne qui
les ramenera au gîtes par des chemin boueux où le Belge dit s'être régalé
;o).
Installation de tout ce joli monde dans les chambrées, exclusion de Pôpa de cette même chambrée (on se demande pourquoi d'ailleur, serait-ce pasqu'il laisse le moteur tourner même la nuit?;o)))) et c'est Saint Bernard qui l'héberge dans son coin à l'écart des autres ;o))))).
Séance de mécanique de Pôpa sur les CDI
de Piou Piou. Regroupement général dans la salle commune afin de déguster
quelques spécailités viticoles descendues de Bourgogne par Pôpa. Repas de spécialités
Cevennolles dont un rôti de porc aux pommes et chataignes de derrière les
fagots ;o)). Sébouille vaincu par la fatigue disparait soudainement. La soirée
continue autour d'une bonne bouteille de Whisky ramenée par le Belge.
Discussions pleines et variées des irréductibles avant que tout le monde se décide
à mettre la viande dans le torchon . Saint Bernard profite d'un moment de
faiblesse de Pôpa pour se venger de la 1ere T@LR. Pôpa a mis la chaudière en
route et il dort .......... ;o)))))
Dimanche 14 janvier 2001:
Branle bas de combat vers 8H00. Petit déjeuner, préparation des
belles.Jolitorax nous fait admirer le démarrage du Kipu dans un nuage de fumée
odorante qui envahi toute la vallée.
On attaque les réjouissances du jour par une montée du col de l'Uglas au cours de laquelle Pôpa se laisse décrocher pour se faire une montée en solo en se crachant un peu dans les pognes histoire de s'échauffer un peu pour la suite. La configuration étroite de la route ne permettait pas une arsouille à plusieurs et Pôpa préfere donc s'offir un *petit plaisir solitaire* ;o).
Le sommet voit le Sébouille se faire une
séance de mécanique sur sa chaine qu'il trouve pas assez tendue. La balade
continue au travers d'un paysage
magnifique pour les motards au grés de minis arsouilles des uns ou des autres.
Aschem en profite pour effectuer quelques
tests comparatifs. Il joue entre autre au crapaud sur une boite d'alumette au
guidon du Kipu emprunté à
Jolitorax qui du coup s'essaye enfin à la vraie moto ;o))).
Aschem ne trouve pas ensuite la place de mettre les genoux sur la RD03 de Bakoko
qui teste la Transalp tri-disques modèle 99 qu'il est à deux doigt
d'echanger définitivement contre son RD03.
Aschem termine enfin ses essais par la RD07 du Scarabée et avoue bien
sportivement qu'elle est pas si lourde, pataude et pas maniable que ca ;o)))
Ravitaillement des belles en cours du
trajet vers les gorges de l'Ardèche. A l'issue de ce ravitaillement, pris d'un
grain de fantaisie, Scarabée nous
fait faire 2/3 tours de rond-point sous l'oeil ébahi des autochtones qui
attendent plus ou moins patiement qu'on ai fini notre petit jeu de cirque
;o)).Repas rapide dans un snack avant de mettre le cap sur le gros morceau de la
journée: les gorges de l'Ardèche (Miammmm) ;o).
Tout le monde est un peu exité et attend
avec impatience le début des hostilités.Vallon Pont d'Arc nous offre
l'occasion d'une pause clope devant
sa célèbre arche. On y voit deux Ducatimobile en pause eux aussi.Départ plus
ou moins calme puis les premieres arsouilles commencent.
Pôpa, Sébouille et Scarabée s'en payent
une tranche d'enfer à coup d'intox, de freinage de goret, de fermeture de
porte, de remise de gaz sur l'angle,
de sortie de virage limites glissade. Scarabée arrive finalement à faire
l'exter à Pôpa dans une manoeuvre propre et nette digne d'un épisode du Joe
Bar Team. Pôpa est tout content, il rigole même en voyant Scarabée lui mettre
un vent sur un bout de droit. La mamie Transalp 600 a réussi à le garder
un bon moment derrière elle le gros Africa Twin 750. Mébon là, la puissance a
parlé.......;o)))).
Une pose au sommet des gorges permet à tout le monde de se regrouper afin de faire une photo de groupe. Au cours de cette montée, on aura tout de meme pu admirer les pros du genoux par terre que l'on a croisé en sportives. On attaque la descente à un rythme un peu moins soutenu bien que Sébouille se refasse trois fois le même virage tellement il lui plaisait ;o))).
On apprendra aussi qu'un duel sévère a
eu lieu entre Saint Bernard et Scarabée. Cette empoignade se terminera au dire
du vainqueur par un pétard
mouillé du missile Pôpa approved mébon n'ayant eu aucun témoin
...........;o)))))).
L'arrivée sur Pont saint Esprit signe la
fin de la T@LR troisième du nom. Un dernier café, une dernière clope et les
Lyonnais et Pôpa abandonnent le
coeur serré leurs copains sudistes pour se faire les presque 300 bornes du
retour vers Lyon. Pôpa les lunettes embuées par ......... le froid ;o))))))
passe son blues sur le bitume et vallait mieux pas que nos amis les bleux se
trouvent sur notre chemin pasque les points du papier rose auraient volés
vitesse TGV. M'enfin les autres suivaient donc c'est qu'ils devaient etre dans
le même état d'esprit que le Pôpa.
A saint Perray en face de Valence, séparation du groupe des cinq, Bakoko et Didier remontent direct par la RN86 sur Lyon pendant que Pôpa, Aschem et Sébouille font un cht'it arrêt histoire de faire un cht'it coucou aux parents de Pôpa. Lorsqu'ils reprennent la route, il fait déjà pratiquement nuit et 15 km plus haut voila que la chaine de Sébouille décide de jouer les filles de l'air dans une gerbe d'étincelle :o(((((. Putain la galère qui s'annonce. Téléphone à l'assistance, chargement de la belle bléssée dans la fourgonnette de maintenance. On se réparti les charges: Sébouille monte avec Aschem, Pôpa prend les bagages. Nous voila reparti à une allure nettement plus Gayssot approved. Le Pôpa finira le voyage avec les ....... secouées à moitiées assis sur le début du réservoir avec dans le dos le top case du Sébouille tenu par deux sandows. Bonjour le chargement de baudet, délestage de la roue avant.
Arrivée vers 22H00/22H30 chez Sébouille
qui se met au fourneau pour nous préparer sa spécialité: le mélange de fond
de paquet de nouilles
;o))))))))))) Mouarffff en plus il a meme failli en rester ;o). Retour au
Aschem's home. On se jette sur internet pour prendre des nouvelles et donner
des notres. Discussion encore tard jusqu'à une heure avancée de la nuit. Dodo
très dur à trouver .....................
Lundi 15 janvier 2001:
Après une grasse matinée bien méritée, Pôpa se décide bien à contre-coeur
de lever le camp pour rentrer sur Béon.
10H45, la belle est chargée, le V Twin
ronronne doucement, il faut y aller. Dernière poignée de main, première,
klang, démarrage en douceur.
Dans ses rétros, Pôpa, voit encore la grande silhouette de Hervé, le bras levé
en signe de au revoir et bonne route. Le coeur serré, les lunette
embuées, ch'tit coup de klaxon pour répondre ......... c'est fini.
C'est chaque fois plus dur.......
Sur la RN6, il fait froid. Pôpa multiplie
les pauses café clopes. Tous les pretextes sont bons pour s'arreter et se
rechauffer. Pas envie de rentrer le
Pôpa.
Arrivée vers 16H55, 6H10 pour 350 km, moyenne de lopette. Message à la meute pour annoncer sa bonne arrivée. Déchargement de la belle. La mamie TA a une fois de plus vaillament ramené son Pôpa à bon port. Pôpa est mélancollique et triste comme à chaque fois ou il abandonne ses copains jusqu'à la prochaine rencontre qu'il espère le plus vite possible.
Voilà, cette fois c'est bien fini, c'était
le compte-rendu traditionnel de Pôpa
V++ à tous
Pôpa
qui vous merde tous...........tres affectueusement (c)