Vendredi.
15:30
Je sors juste de mon entretien annuel d'évaluation. 'Tain, encore une heure à
tirer avant de pouvoir partir.
Tant pis, je me casse, on verra bien. Mon chef me voit partir et me souhaite bon
voyage.
17:38
La brèle est prête, niveaux faits, chargement arrimé, 'pilote' en tenue.
Bises à la famille, Gazzzz.
Le sourire an banane dans l'intégral, direction Avignon. Rien à dire sur cette
partie là, sauf que l'autoroute, c'est chiant.
21:45
Arrivée chez St Bernard après avoir tourné un peu dans Avignon. Tiens, les
tafioles lyonnaises sont pas encore arrivées ? Un problème en route ?
Ouaip, ils ont fait du secourisme.
Accueilli par Éric en personne, je fais connaissance IRL du Belge et de
Nathalie, du Jean-Jacques (c'est à lui le machin rouillé devant le garage ?)
et de Christophe, un collègue du Belge, nouveau transalpien depuis 3 jours.
'Tain fait soif. Heureusement le bizarre est déjà sorti et bien entamé. Arrivée
des tafioles et de Pôpa.
Le bizarre et le tout venant coulent à flots. Hervé et Éric partent chercher
Karine à la gare et on peut enfin commencer à manger.
Première surprise du Week-end, l'interprétation par les petits chanteurs à la
gueule de bois de l'hymne des motards composé par Maman St Bernard. Dommage que
le machin à cassettes ait pas fonctionné.
Ensuite je sais pu, sauf que je me suis pieuté vers 03:45 bercé par les
ronflements harmonieux de Pôpa dont je partage la chambre. Pas réussi à
retrouver les B.A.B, dommage :)
Samedi
07:30
Je sais pas pourquoi je me suis réveillé si tôt, mais ce que je sais, c'est
que j'ai pas réussi à me rendormir, y'avait comme un bruit d'homolokoi dans la
chambre.
9:30
Bon ben faut se lever. 2 bols de café + 2 nureflex plus tard, ça va un
peu mieux, les bisons se calment, mais les pointes du casque sont toujours vers
l'intérieur.
On en profite pour aller inspecter les brêles, niveaux, graisse, discussion des
mérites respectifs des divers modèles. Yapaàdire, la RD07A est quand même la
plus belle.
12:15
Le Belge arrive enfin. La baleine fait pâle figure à coté de l'espèce de
truc sur lequel il est monté. Ça déborde de partout.
Départ pour le centre d'Avignon, où on retrouve le Piou-Piou et Béatrice qui
nous attendent d'un estomac ferme.
Premier moment de solitude, faut grimper trois marches. J'y arrive tant bien que
mal. Scéance photo, puis déjeuner.
14:30
La première surprise du week-end ne peut pas avoir lieu, les Transalp de la
police municipale qui devaient nous escorter pour faire le tour de la ville sont
réquisitionnées par la Foire d'Avignon.
Tant pis, faut y aller quand même. Deuxième moment de solitude, maintenant il
faut descendre les marches. Ça passe.
Après-14:30 (là j'ai plus les horaires)
On roule. Ça monte, ça descend, ça tourne. Le paradis des motos, ce coin là.
Fontaine de Vaucluse, Gordes, les gorges de la Sénancole. On arrive au
croisement de la D4. Tiens plus personne derrière. Y'a un problème ? St
Bernard repart en arrière pour voir ce qu'il se passe et nous en profitons pour
faire un dépannage de brêle d'un mec qui passait. Verdict, bougie morte. Va
falloir qu'il pousse pour rentrer.
Retour du St Bernard, Titus a pété sa pompa à essence, faut retourner en arrière.
2 groupes se forment les premiers rebroussent chemin, les autres vont se faire
le col de Murs. Miam. Ça tourne, ça monte, ça descend.
On rejoint les 2 autres groupes.
Bak a shunté la pompe à essence, on peut repartir, simplement Titus va devoir
ravitailler plus souvent.
Grave décision, on va direct au gîte ou on continue l'itinéraire ? Devant
l'insistance de Bakoko, on va quand même se faire les gorges de la Nesque.
Héhé, maintenant, on sait pourquoi il insistait tant :) Premier virage, et
hop, un magnifique tout droit en direction d'un chemin qui lui ouvrait les bras
:) Pourtant Éric avait bien prévenu, mais non :)
Gorges de la Nesque : Ça tourne, ça monte, ça descend. Miam. Et des paysages
superbes en prime (comme avant et après, d'ailleurs). Y'a que Sébouille qui
les voit pas, trop occupé à couper les trajectoires des copains pour leur
faire l'exter :)
19:30
Arrivée au gîte après quelques centaines de mètres de TT. Olala, je vais
jamais y arriver, moi.
Le gîte, c'est un bergerie perdue au milieu de nulle part, habitée par des
doux dingues qui vivent là sans électricité ni eau courante, ni même l'ADSL.
Mais ils font un fromage de chèvre, je vous dis que ça.
St Bernard, Aschem et Pôpa décident d'aller jardiner un peu, au grand dam de Sébouille
qui vient juste de graisser sa chaîne et ne eput donc pas les suivre. Pôv
Caliméro :)
Repas fait maison, avec que des produits de production locale, dont un cabri
cuit au feu de bois. Miam !
tard :
Organisation du dortoir. Piou-piou et Béatrice nous sortent un matériel de
campeur professionnel avec matelas pneumatique taille large, pompe électrique
pour gonfler le bazar, Duvets jumelables ... Pfiou, on sent l'organisation.
Certains préfèrent aller dormir à la belle, bercés par l'homolokoi pôpaien.
Z'en faites pas, nous on a le piou-piou qui fait la même chose :)
Dimanche
08:00
Trop tôt :) Faut quand même se lever. Café, bagages, harnachement des brêles.
Et puis on attend. Ben oui, Scarabée et son Africa et Le Philo avec son
vaporetto (deuxième surprise pour St Bernard) sont un pneu en retard.
09:30
Après la traditionnelle photo du groupe et des brêles, c'est le grand départ.
Mais qu'est-ce que je suis venu faire dans cette galère ? Crispé, j'ai du mal
à suivre dans les premières centaines de mètre de TT. Et dire que St Bernard
a annoncé que c'était roulant. Cet homme est fou.
Premier vrai arrêt, et séparation en 2 groupes. St Bernard, Le Belge est
Jean-Jacques d'un côté pour aller faire le tronçon noir, les autres par la départementale.
Regroupement devant la ferme de St Hubert. Le chargement du Belge ne ressemble
plus à rien (si il a jamais ressemblé à quelque chose, mais c'est une autre
histoire :))
Puis départ pour la deuxième partie de TT pour rejoindre le fond des gorges de
la Nesque.
'Tain, c'est beau. Et quand on se crispe moins ça passe beaucoup mieux. Je sens
que ça commence à ma plaire, c't histoire ;)
Pendant la descente, Scarabée en profite pour tester l'efficacité des bombes
anti-crevaison (pour que ce soit efficace, faut quand même penser à enlever
les épines qui restent) tandis que Piou-Piou et Béatrice en profitent pour
essayer de labourer une ornière avec les flancs de la Transalp. Visiblement
c'est pas fait pour, la carénage annonçant assez vite qu'il ne veut plus
jouer. Enfin, plus de peur que de mal, sauf au moral, bien sûr.
On rejoint la départementale pour rallier la prochaine zone de TT, mais le pneu
avant de Scarabée a visiblement décidé qu'il prenait son week-end. Séquence
réparation de chambre à air sur le bord de la route. Mais plus question de
faire le tronçon de TT, sinon, on va arriver à la bourre pour le pique nique.
13:00
Arrivée à la chapelle St Jean après quelques km de TT. Et là, pique nique
pantagruélique préparé et transporté par les parents d'Eric. Le pied :)
14:30
Et voilà, pour moi c'est fini. Pendant que ceusses qui continuent le week-end
repartent sur les pistes, le Piou-Piou, Béatrice et moi nous repartons vers
Avignon. Je sais pas pourquoi, mais j'ai comme une poussière dans l'oeil et un
gros truc dans la gorge.
Et merdre, c'est déjà fini.
16:30
Je viens de quitter Piou-Piou et Béatrice à l'entrée du péage de Remoulins,
après quelques péripéties, dont une séparation brutale pour cause d'essence
à côté de chez St Bernard, le Piou-Piou ne regardant pas mes signes de détresse
dans son rétro :)
19:30
Ça y est, l'Africa est dans son garage, les premières gouttes de pluie
commencent à tomber. Ce coup-ci, c'est bien fini.
'Tain, c'est quand la prochaine ?
Voilà.
Merci à tous, et en particulier à St Bernard pour l'organisation.
Ça m'a fait plaisir de vous connaître. Et il me tarde la NC pour retrouver
ceux qui y vont.
--
CHC, j'aime bien cette liste. Mais pas ceusses qui sont dessus :)
Et je vous merde grave, surtout Séb.
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Hervé et Karine jouant les prolongations sur la Côte d'Azur et
ne rentrant pas avant le WE prochain, Pôpa va vous faire son compte rendu de la
T@LR#5 organisée de main de maître par Saint
Bernard notre GO du jour.
Jeudi 5H00 du matin lieu Béon:
Après avoir tourné toute la nuit apres le minou traditionnel du mercredi,
Pôpa n'a pas réussi à trouver le sommeil. Benvi après avoir négocié ferme
avec son Boss, il a obtenu son apres midi et c'est vers 13h00 que la baleine
chargée, équipé, moteur chaud qu'il prend la direction de Lyon (eccueil de
la France) où il a rendez vous le soir avec les furieux de la Brasserie des
Celestins(équivalent Lyonnais du PT Parisien). Trajet tranquille par la RN6
avec la saucée traditionnelle lors de la traversée du Morvan, mais Pôpa s'en
fout il *vole* à Mach 2 vers son bonheur à lui.
Arrivée vers 18H30 chez
Aschem (sans avoir jardiné dans Lyon contrairement aux dire d'Aschem: Pôpa à
scrupuleusement suivi le RB prévu). Aschem dévalle 4 par 4 les marches de
son Home pour accueillir un Pôpa qui à déjà plaqué sur son visage une
banane
avec les bouts dans le bon sens. Déchargement de la Baleine, montage du
Pinlock sur la visiere du casque à Pôpa, séquence chaleur lorsque les
verrous de l'écran choisissent de se faire la malle dans la cuisine (allez
retrouver 4 petits morceaux de plastoc transparents dans une cuisine ou
s'ammoncelle les casque, valises, bottes, sac à dos, etc ....) ouf le
montage à la pince à Grock que sont les mains à Pôpa tient enfin en place et
c'est un Pôpa heureux de voir que même en soufflant tres fort dans le casque
ben il a plus de buée ;o))). L'heure tourne et on se dirige gentiment vers
les Celestins où nous rejoint bientôt une partie des habitués du lieu. La
baleine ne souffre d'aucun complexes à se garer à coté des brêles de nains
que sont les Triumph, Fazer ou autre Ducati. Leurs pilotes ne sont pas si
furieux que ça et la soirée se passe gentiment au milieu des conversations
traditionnelles de motards. On ne s'eternise pas, on a du boulot à terminer.
Préparation au fer à repasser pour Hervé (si si Hervé en train de repasser
ça vaut son pesant de cacahuettes ;o)))) On continue par une séance de
répetition avec la gratte électrique à laquelle il manque une corde, pour
préparer la surprise du vendredi chez Saint Bernard. Enfin dodo tardif ou
enfin vaincu par la fatigue Pôpa s'endort.
Vendredi 6h00 du mat lieu Chaponost:
Le reveil sonne dans la chambre de Hervé. Il sonne, sonne, sonne........
Pôpa se lève aussi pour participer d'un oeil éteint au départ au Taf du
travailleur. Mal réveillé il fait bouillir le café dans le
micro-onde(séquence nettoyage) rajout d'eau froide dans le café que Hervé
absorbe sans commentaire désobligeant pour le goût de bouillu, réchauffu
......
9h00 :
Arrivée de Sébouille. On a prévu de faire quelques courses chez Cardy, le
vieux campeur pour completer l'équipement en vue de la future NC.
Appentissage de la circulation à moto dans les rues de Lyon pour le Pôpa :
chaleurs garanties; c'est vraiment un bled de tarrés....Retour chez Sébouille pour préparer l'@ Dakar Réplika ;o)). Retour chez Aschem, fin de
préparation des machines en attendant le Boss qui déboule sitôt son taf
terminé. Coup de fil à Bakoko pour lui dire de nous rejoindre chez Hervé (on
partira vers le Sud depuis chez lui) Chargement du Transat qui se met à
ressembler instantanément à la Baleine. Le Marving se fait soudain entendre,
le *vieux sage* arrive.. Séquence émotion: Pôpa n'avait pas revu Bak' depuis
la 2ème rencontre....
17H30:
le vol Chaponost / Avignon décolle.. La RN86 défile vitesse grand V, les
points virtuels des permis des uns ou des autres s'envolent au fur et à
mesure du trajet ;o)))) jusqu'à Cruas où là nous attends un spectacle qu'on
ne voudrait jamais voir :o((((. Un gars en Monstro est couché avec sa
machine dans la rambarde d'insécurité. La machine à sectionné un des montant
du rail. Les témoins téléphones aux pompiers. On s'arrete en catastrophe
pour empecher les badauds de continuer leur conneries (ils lui ont enlevé
son casque). Hervé prend les choses en main déroule la couverture de survie
sur le gars vraiment mal en point. Les pompiers arrivent nous relaient, puis
ne pouvant plus rien faire, nous repartons sur un rythme qui se ralenti avec
un gout de fiel dans la bouche :o(((((. Traversée de Pont Saint Esprit pour
récupérer la RN7. Arrivée sur la voie rapide, notre guide nous emmene
direct visiter le fameux Pont d'Avignon ;o))). Pôpa prends la tête et grace
à son sens inné de l'orientation remet toute la troupe sur la bonne route
avant que Hervé reprenne la tête pour nous faire jardiner dans Vedène ;o))).
Arrivée enfin à bon port le GO nous acceuille les bras grand ouverts... Le
Belge et Nathalie, CHC, Christophe (le chtit' dernier de la liste),
Jean-Jacques sont déjà là et ont attaqués les bouteilles. Eric se démène
comme la fée du logis.... Plein de bonne chose à manger apparraissent puis
sont prestement englouties. Hervé et Saint Bernard partent chercher Karine à
la gare. Pôpa est désigné volontaire pour s'occuper de la préparation du
barbecue... Nos compaires à peine partis, Pôpa fonce dans la maison à la
recherche de la guitare que Andrée (la môman du Lapin) a cachée dans les combles pour la surprise....
aux alentours de minuit:
Tout le monde est là.... Pendant le repas, Pôpa s'eclipse et revient avec la
guitare, distribue de mysterieuses feuilles à l'assemblée sous l'oeil
interrogatif de notre hote. il commence une petite explication plus ou moins
claire comme quoi une certaine Andrée avec qui il est en relation depuis
qques semaines par Mail et téléphone interposé, est auteur compositeur,
qu'elle a ecrit un hymne des motards et qu'on va le chanter .... Seuls Pôpa, Hervé, Sébouille, Karine et Bakoko étaient dans la confidence et ont
plus ou
moins répété. L'hymne monte alors dans la nuit sur la terrasse, bientôt
repris en coeur par tout le monde. Pôpa observe la tronche à Eric pendant
qu'il découvre que l'on est en train de chanter quelque chose qu'il connait
bien. Dommage qu'il ait les mains occupées à gratouiller les cordes pasqu'il
aurait bien pris une photo de sa tronche ahuri, les yeux voilés, la gorge
nouée. Une fois fini, Pôpa raconte enfin l'histoire complète de la surprise.
Eric et Pôpa se regardent, complices, pas besoin de parler, ils se
comprennent ......... La nuit continue, Eric fait *sabrer* le champagne à
Pôpa, plein de *bizarre* passe... heu.... non rien z'aviez ka
rester......(mais Pôpa est retourné 25 ans en arrière) ;o)))))).
Vers 4H00 tout le monde essaye de profiter d'une courte nuit *réparatrice*.
Samedi 8h00 Vedène sur le balcon :
Les motards tournent dans la tête du Pôpa en laissant racler la béquille :o(
Petit dej' mélangé au Dafalgan. Les idées s'eclaircissent petit à petit. Les
zombies apparraissent les uns apres les autres des chambres. Préparation des
machines. Séance photo sur La Marathon remontée temporairement pour
l'occasion. Arrivée du Belge en Transalp version *Déméco*. Départ du cortège
vers Avignon. Arrivée place du Palais des Papes après avoir traversé tout ce
que compte Avignon en petite rues. Piou piou et Poussinette sont déjà là.
Eric nous fait garer les machines sur les marches de la place du Palai.
Raaahhhhh la gueule que ca a ;o)))) Les touristes nous regardent aligner les
machines sur ce lieu d'habitude interdit à toute circulation (surprise que
nous fait Eric qui en a reçu l'autorisation). On est pas peu fiers...elles
sont magnifiques nos bécanes et on soigne l'alignement.....On s'installe à
la terrasse du Resto puis on commence à déjeuner en attendant Titus qui est
parti le matin des environs de Aix les bains (j'espere que je me gourre pas
là). Il arrivera enfin mais nous on a fini de manger. Une voiture le la
police municipale d'Avignon arrive, se gare devant les motos, Eric part
discuter avec eux. Un petit moment d'inquiétude... mais non tout à l'air de
s'arranger ....
Arrivée d'un Titus assoiffé ;o))) Il commande un *Tango bien blanc* ???????
Le serveur revient 3 / 4 fois lui redemander ce que c'est ;o))))))
Retour vers les machines où l'on a enfin l'explication de la voiture de
Police ....
La Police d'Avignon est équipée de Transalp et il etait prévu que pour nous
faire une surprise elles nous accompagne dans Avignon mébon les motos ont
été appellée ailleurs et c'est finalement précédés par la voiture de
police,
mitraillés par un journaliste de *La Provençale* que le cortège s'ébranle
sous l'oeil ahuris des touristes qui se demandent ce qu'on peut être comme
VIP pour avoir droit à une telle escorte ;o))))). Balade dans les rues de
Avignon où l'escorte fait merveille aux feux pour nous abandonner finalement
sur l'itineraire. On roule bientôt de concert avec une bande de Harley qui
mettront bien un moment avant de répondre à nos signes de fraternité ;o)))).
La balade du Samedi apres midi est un enchantement. La région est magnifique. Le soleil nous réchauffe. Arrêt photo au promontoire du village
de Gordes (village où une des publicités pour la Transalp a été faite).
Après la séance photo, départ pour le col de Murs en passant par l'abbaye de Senanque. Au cours de la descente, l'@ de Titus commence à faire des
siennes. Pôpa s'arrete avec Titus. On soupsonne la sacoche de reservoir de
boucher la mise à la PA et d'empecher l'essence d'arriver aux carbus. Titus
enleve sa sacoche, ca redemarre mais rebelotte ca remerde. Piou piou et
poussinette ont fait demi tour avec Bakoko. Ils repartent pour prevenir les
autres. La machine repart pour quelques centaines de metres jusqu'au moment
où elle ne veut plus rien savoir et nous lache definitivement dans la montée
apres l'abbaye. La pompe à essence fait un drole de bruit et on voit pas
trop d'essence passer par le tuyau. Bakoko décide de shunter la pompe. La
manip est connue, on l'a deja pratiquée sur cette meme machine lors de la
Morvandelle un mois auparavant. Entre-temps il semble que la meute se soit
un peu mise à faire du jardinage ;o))) et les uns croisant les autres, Saint
Bernard à toute les peines du monde à regrouper tout le monde sur le lieu du
dépannage (ca me rassure un peu qqpart ;o)))).Jean-Jacques et Hervé profite
du moment de confusion pour aller jardiner en TT. Le belge en fait autant en
empruntant l'enduro du "Pervers" ;o)))
Tout le monde enfin réuni, Eric zappe un poil le RB et nous emmene dans les
gorges de la Nesque. Ca ne tarde pas bien avant que quelques un passe en
mode ON et les arsouilles partent par petit groupe.
Pôpa fait frotter le sabot, la béquille, les cale pied, la botte . "Ca a fait des étincelles" dira CHC qui suivait le Pôpa.
Hervé,en duo, valoches chargées à donf en prevision de la post rencontre est
parti essayer de rattrapper Saint-Bernard et Piou piou(en duo avec
poussinette) et Sébouille qui a lachement abandonné Pôpa. Les valoches au
ras du bitumes,Hervé avancait.... "Ca passait....c'était Bôôô^"
(c) JBT.
Bakoko pris par la beauté de la route nous faisait un tout droit en se
fendant la pipe dans une épingle pourtant signalée comme piégeuse par le GO
(lui non plus il lit pas les posts) ;o)))
Notre Titus profitera de la beauté du paysage et nous fera une balade
beaucoup plus raisonnable de laquelle il reviendra epoustoufflé par la
beauté d'un paysage qu'on a pas vraiment eu le temps d'apprecier.
Regroupement au Belvedere où l'on decouvre notre lapin en train de siphonner
le reservoir du Piou piou (panne d'essence). Pôpa arrive comme d'hab' avec
son légendaire sourire de bonheur de quand il s'est fait plaisir ;o))))
Regroupement et pause terminée, le groupe repart vers l'étape du soir, autre
surprise du GO.
On quitte le bitume pour attaquer une piste "roulante" qui nous emmene
à une
bergerie au fond du trou du cul du monde. Pas d'eau ni d'electricité (à part
un groupe) tenu par des doux illuminés vétu comme l'était Pôpa du temps de
sa jeunesse. Le feu de bois est déjà allumé, la table du festin est dressée
dans la bergerie qui servira aussi plus tard de chambre à coucher.
Pôpa et Hervé dechargent leurs camions un sourire complice plaqué sur le
visage, ils savent sans se concerter ce qu'ils ont dans la tête. Les
valoches sont pratiquement jetées par terre, les casques et les gants
rechaussés, ils redemarrent les belles pour aller se faire une partie
furieuse de tout terrain limite enduro bien vite rattrapés par un Saint
Bernard qui décide de leurs faire les honneurs de la piste qu'ils ne
pourront pas prendre le lendemain à cause de l'excédant de bagage. Sébouille
ayant déjà terminé l'entretien de sa Dakar Réplika les regarde partir à
fond
de train d'un oeil mi-envieux, mi-raisonnable. Le parcours est top on se
fait des marches à fond de train. Apres un temps d'adaptation on accroche
régulierement la 3°. On s'amuse à prendre appui sur l'orniere pour prendre
les virages. Ki c'est qu'à dit que la TA c'etait pas fait pour les pistes
????;o)))).
Après un passage délicat où c'est les motos qui poussent les branches pour
nous ouvrir le chemin, c'est en nage mais heureux qu'on s'arrete pour faire
une pause et fumer un clope. Les rétro à Pôpa tournent fous tellement ca à
vibrer et toucher. Le carénage est tout rayé mais on s'en fout; c'était
tellement bon qu'on écourte la pause pour vite mettre gaz sur le chemin du
retour.
De retour au bivouac, le repas commence. Chevre chaud avec salade verte puis
cabris (tué l'avant veille par nos hotes) grillé au feu de bois avec pâtes
maison au blé d'épautre (rarrissime maintenant) fromage de chevres divers et
variés. Le tout est arrosé par quelques bouteille ramenées par Eric et Pôpa
(hmmmmm le petit blanc Côte d'Auxerre ;o)))
Après le repas les discussions s'animent, qui autour de la table, qui autour
du feu de bois. La fatigue arrive brusquement, il est tard, Sébouille,
Bakoko et Pôpa décident de se faire la nuit à la belle étoile dans le pré
au
cotés de nos montures. Installation à la lueur de la frontale. Le Belge et
Nathalie s'éloignent un peu pour monter la tente. Hervé et Karine ne tardent
pas à nous rejoindre pour partager notre immense chambre à coucher avec pour
plafond un ciel brillant d'étoiles. La nuit, sonnore au dire de certains (le
Goret voisin des lopettes en bergerie aurait répondu aux ronflement de Pôpa
une partie de la nuit) sera douce et paisible.
Dimanche Quelque part dans la cambrousse Vers 6H00 du matin
Les oiseaux saluent le lever du jour et reveillent Sébouille par la même occasion. Le campement s'eveille doucement. Bakoko pris d'une frenetique
envie se jette hors du duvet puis range tout son matos. Pôpa Seb' Hervé et
Karine jouent les prolongations au fond du duvet. Le Belge et Nathalie
émergent et commencent la journée de façon habituelle au fin fond de leur
tente ;o)))))). Le belge vien ous proposer une toilette raffraichissante à
base de serviettess impregnées. Il se fait chambrer gentiment mais
fermement. Les purs et durs attendront la douche du gîte du soir. Finalement
un coup de clairon résonne dans la bergerie vers 8H00 du matin. Les campeurs
remontent à la bergerie où ils découvrent Titus en train de rafistoler
sa
botte avec du chaterton (il a trop approché ses bottes du feu de bois).
Le petit déjeuner est avalé. Christophe, notre "newbie" doit nous
abandonner
là. Il charge sa TA puis nous quitte. Petit Scarabée qui doit nous rejoindre
n'est toujours pas là. Hervé commence à angoisser parce que pour faire une
surprise à Saint Bernard, il a invité pour la journée un ami commun, une des
figure de FRM et du CSE : j'ai nommé "le Philo". Il doit faire
route
commune avec Scarab'. Tant pis la surprise sera moindre mais Hervé avoue la
surprise à Saint Bernard. On essaye de les joindre par Téou. Ca passe mal
jusqu'a ce que le proprio de la bergerie dise à Hervé: "pour capter
Itineris
ou SFR c'est depuis là et pour Bouigues c'est là bas ". On parviens
finalement à dechiffrer un message sur le repondeur du Téou, ils sont dans
le bled pas loin. Saint Bernard part à leur rencontre et revient rapidement
accompagné de la moche, lourde, pataude de Scarab' suivi par le Vadérétro du
Philo.
Pôpa d'un ton ferme guide la manip de mise en ligne des machines pour la
photo souvenir.
Enfin mises en place, la photo est prise, la journée peut démarrer.
Elle promet cette journée, de la piste, de la piste et encore de la piste
nous a annoncé Saint Bernard. Roulante il a dit ;o))))))On commence par
attaquer une partie déjà faite la veille au soir, puis pendant que les fous
de TT (Saint Bernard, Le belge et le Pervers) parte sur une noire, le reste
de la troupe rejoint le lieu de rendez vous par la départementale.Pas fole,
Natahlie squatte la place de passager sur le Vara du Philo. L'arrivée des
crotteux sera homérique. La mine réjouie, le Belge le sera moins quand il
verra l'etat des sacs plastiques censés protéger son chargement de chameau
;o)))))))
On enchaine les pistes les unes apres les autres, entrecoupées de courts
passage sur bitume. Dans une descente, Scarab' creve de la roue avant. Pôpa
bonne âme, le dépanne à l'aide de la bombe miracle bien que ce soit pour une
lourde, pataude, etc......... Deux 4x4 arrivent à ce moment là et se
demandent bien ce qu'on fait là à cet endroit? c'est pas possible que vous
soyez arrivés jusque là ? Roulantes les pistes il a dit le Saint Bernard
;o))))))
LE soleil nous chauffe gentiment. On rejoint la tete de la colonne
où l'on retrouve le Piou piou et poussinette qui se sont échoués dans une
ornière. Pas de bobo physique. Juste du carénage et de l'amour propre. A la
sortie d'un tronçon TT, Scarab nous la rejoue mode roue avant dégonflée. Bon
ben pas d'autre solution, faut démonter et réparer à l'ancienne. Guidés de
main de maitre par un Philo dont on sent le vécu, l'@ est prestement juchée
sur des pierres, la roue avant démontée, la chambre sortie, réparée à
la
rustine, remontée, regonflée à la pompe à vélo. Le tout n'a pas pris plus
d'une heure tant tout le monde mettait du coeur à l'ouvrage(même les mains
dans les poches ;o))))).
Retour sur les pistes pour rallier la chapelle Saint-Jean avec une montée
que Nathalie n'osera pas faire en selle. Connaissant le Belge, personne
n'aurait aimé la faire derriere luyi de toute façon. Arrivée à la Chapelle,
la table est déjà dressée. Les parents d'Eric sont arrivés avec le vehicule
d'assistance rapide (un 4x4 quoi ;o))) et on tout préparé.
Les complices (Andrée et Pôpa) tombent dans les bras l'un de l'autre quand
ils se reconnaissent. Le repas, agrementés par des discussions animées sur
ce qu'on a déjà fait le matin, est pantagruelique. Au cours d'une de ces
discussions, Pôpa apprendra que Andrée (la maman de notre Lapin) faisait des
courses automobiles en dauphine et en R8 ;o))))) On a découvert le secret du
Eric: c'est dans les gènes (bon sang ne saurait mentir). ;o)))
Le repas terminée, une séance de photo devant la chapelle regroupe les
participants, puis c'est le depart pour la derniere partie de la journée.
Piou piou et poussinette ainsi que CHC nous abandonneront là et rentreront:
la T@LR est terminée pour eux obligations professionnelles obligent :o((.
Nous voilà repartis dans des pistes qui nous ameneront presque jusqu'au
mithyque Mont Ventoux. Une derniere Halte sur les pistes donnera l'occasion
à Hervé et Sébouille d'une arsouille en TT de laquelle reviendra Sébouille
en secouant la tête et maugréant : " il est fou, cet homme est fou !!!!!!
"
on devine de qui il parle en voyant la mine réjouie qu'Hervé aborde
;o)))))))).
Le TT est fini, on est tous *coubamoulus* (c) Seb'. On reprends
definitivement le bitume pour terminer la montée jusqu'au chalet Reynard où
l'on découvre que le col est fermé: la route nord est bloquée par des
névées. Apres une bonne boisson chaude, Le philo, Hervé et Karine, Pôpa et
Bakoko redescendent par la route tandis que les autres se repayent une
tranche de TT. Le philo nous fait une démonstration de descente (mais
comment il fait ??). Le groupe se reforme pour reprendre la route des gorges de la Nesque qui
doit nous amener au gîte du soir.
Saint Bernard et le Philo ne tardent pas à disparaitre au loin histoire de
*nettoyer* un peu les pneux et *alleger* un peu les béquilles ;o)))))La
route est maintenant connue, et le rythme est plus soutenu encore que la
veille. Et c'est un Pôpa encore un fois rigolard sous sa moustache qui
arrivera au Belvédère. Pause ravitaillement essence, puis dernier pôt avant
que le philo reparte sur Manosque. Pôpa en profite pour faire son echouage
habituel de la baleine en voulant monter 2 marchounettes sur lesquelles il
se loupe (c'etait bien la peine de passer une journée en TT sans se vautrer
pour s'echouer lamentablement sur une terrasse) Du coup ,en colère contre
lui-même, il se mettra lui même à l'amende du pot de départ.
La journée se termine par une explication sur le trajet du gîte entre
Sébouille et Saint Bernard , suivis de tres peu par Pôpa.
Installation au gîte. Pas interressés pour deux ronds, certains memebres du
groupe découvrent une chambre ou Pôpa pourra s'exprimer seul toute la nuit
et lui attribue immédiatement. C'est la ruée vers les douches. Pôpa découvre
que sa chambre possede une douche particuliere. Tres particuliere en effet,
au bout de 3 seconde, l'eau est froide mais tant pis .... c'est un Pôpa
ruissellant et transis qui rejoint les autres dans la salle (chambre) où ils
ont attaqué une bouteille de rouge.
L'heure du repas arrive, Jollitorax qui devait nous rejoindre au gîte n'est
toujours pas arrivé de Marseille. On commence le repas , il arrivera vers
22H00 transi et affamé. Après le repas, les lopettes partent se coucher
pendant que Seb' sort dur top case une bouteille de bizarre à laqu'elle on
s'empresse de mettre un sort.
Tout le monde se couche enfin et c'est une nuit de sommeil bien meritée apres une journée aussi bien rempli en émotions qu'en paysages magnifiques.
Lundi vers 7H00 Monieux le gîte
Pôpa se reveille. il sort devant le gîte pour voir le temps qui s'est mis à
la bruine. Le pervers et Jollitorax continue la conversation entamée la
veille sur les anecdotes du Pervers en Afrique . ;o))))Peu à peu tout le
monde s'eveille et vers 8H30 montée au resto pour le petit dejeuner. On
remballe toutes nos gueilles, recharge les machines, certains enfile la
combi d'autres pas. Saint Bernard décide de modifier le road book, la route
du Mont Ventoux est fermée et de toute façon le temps ne se prete pas à
monter la haut. Il nous improvise un parcours au début duquel, Pôpa est pas
dans son assiette. Il sent pas bien la route le Pôpa. Il a l'impression de
glisser par moment. C'est pas son jour. Il reste en arrière avec Hervé qui a
décidé de la jouer touriste aujourd'hui. LA pause carburant arrive bientôt.
Le soleil perce doucement. La route s'assèche. Les coins sont toujours aussi superbes. Une halte en fond de combe nous permet d'admirer un chateau à mi
pente. Pôpa en profite pour mitrailler l'@ Dakar Réplika de Sébouille afin
de bien situer les couleurs HRC que la baleine ne devrait pas tarder à
prendre ;o))))).
Le groupe repart. Pôpa commence à s'ébrouer. Les virolos passent de mieux en
mieux. La baleine se fait docile. Les pneux semblent mieux accrocher. Sébouille et Saint Bernard essayent de s'echapper bientôt raccrochés par
Pôpa qui retrouve le feeling. Dans son rétro, Pôpa voit un grand sourire de
gosse à travers une visière....C'est le vieux sage. Il s'accroche le rascal
(c) JBT.
Pôpa laisse filer les deux gosses devant pour s'expliquer avec son
Bakokoounet ;o)))
C'est une sacrée partie de manivelle dont ni l'un ni l'autre ne sortiront
vainqueur. Mais alors quel pied ils ont pris...... ;o))))))))
Ca y allait dans tout les sens, à gauche, à droite freinage de gorets puis
accélérations en sorties de virage.
Une arsouille de grands, une arsouille de géants.
Pris par nos *ébats*, on n'a même pas vu Hervé et Karine se rapprocher puis
profitant de la porte entrouverte, il nous font l'interieur sans coup ferir
:pour un mode touriste il a sorti la grosse attack le patron ;o))))
On arrive dans un village, pres d'une fontaine nous attendent Seb' et Eric.
On s'arrete, on quittent les casque, on se regarde, le sourire qui illumine
toutes nos faces suffisent... on s'est compris, on est heureux, c'est
bôôôôôô. Eric se marre en voyant nos tronches: puisqu'on est heureux, il
est
content, ca lui suffit.
On a le temps de fumer une clope avant que les raisonnables arrivent. La
pause s'eternise. Pas envie de repartir....il est l'heure d'aller au resto
et pour certains le resto est signe de séparation et de fin.
Le repas se passera........... Bakoko devant être chez lui pour 19H00 nous
quitte rapidement
Sur le parking du resto les adieux s'eternise. Pôpa enfile rapidement son
casque, démarre la baleine pour la mettre en position de départ un peu à
l'écart. Hervé et Karine viennent se garer à coté du Pôpa. On ne se regarde
pas. Pôpa n'ose regarder personne de peur de voir les même regard que le
sien.
Les premiers demarrent, derniere poignée de main à Hervé et Karine sans les
regarder. Pôpa, Sebouille, Jollitorax et Titus s'en vont. Pôpa à les boules,
'tain fait chier c'est dur. Dernier coup de claxon, coup d'oeil dans les
rétros.. saluts les potes
On fera le retour vers le nord en passant pas Nyons, puis par des routes que
Pôpa a sillonnées dans sa jeunesse avec Moumoune. On se séparera à Die. Pôpa
direction Valence et sa famille. Seb', Jollitorax et Titus en bifurquant par
le Vercors histoire de s'en payer encore une tranche.
Voilà la meute. Le Tophe vous a fait le sien.
Moi je m'etais bien juré de ne plus faire de compte rendu de T@LR,
mébon...on se refait pas
Des chtits nouveaux sont arrivés
Le moule à bien pris je pense
V,V,V NOUS LES MOTARDS.......
Salut les Pôtes
Encore Merci à Eric
Pôpa
qui a les boules
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