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LE COMPTE RENDU DE Pôpa ! 

LE COMPTE RENDU DE Aschem ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Salut la meute,

Béon, mercredi 28 octobre 7h00

J'ai raté le réveil, ça commence mal.
Ayant rendez-vous avec Aschem et Miss K devant le château de la Clayette à midi pétante, je me vois contraint d'improviser un road book de circonstance afin de ne pas être trop en retard. Je taille donc dans la partie Morvan, tant pis je connais ;o))))

J'emmenche donc la RN6 jusqu'à Saulieu ce qui me permettra de faire la route avec un autre Transalp pendant une vingtaine de km. On se separera à hauteur d'Arcy sur Cure. Une départementale tres sympathique me permet
de rejoindre Autun depuis Saulieu. La route est sèche. Quelques feuilles et de la purée de marron me rappelle à la prudence en abordant quelques virolos de façon un peu optimiste (même les Tourances ça glissouille là dessus). 

La route entre Autun, Monceau les Mines, le Creusot est toujours un vrai régal avec son revêtement tip top et ses enfilades de courbes. La Baleine se dandine bien un peu en raison de son amortisseur rincé et des valises full chargées.

Je poursuis le périple en passant par Cluny, Matours, La Clayette après avoir repéré sur la carte une jolie route bordée de vert sur la Michelin. Il doit être motard le mec qui choisi celles à border de vert ;o)))).
C'est avec juste 30 min de retard que je rejoints donc le château de la Clayette où Aschem et Miss K m'attendent. Chose execptionnelle ils sont en avance ;o))))
On se concocte vite fait bien fait un chtit roab book aux petits oignons qui va nous faire parcourir les monts du Beaujolais en long, large et travers. 

Le Trans@t et la Baleine ne tardent pas à reprendre leurs habitudes de rouler en commun et le rythme s'accélère rapidement. De temps en temps des étincelles fusent des renforts de botte de Aschem, le sabot de la Baleine perd quelques grammes et se transforme en alu brossé, les valises flottent à quelques cm du bitume me dira Ashem lors d'un pause
cloppe (bah koi j'avait pourtant averti que j'étais en forme) ;o))).

Enfin bref on roule "Zen" comme dirait un ancien membre de la liste :o)))) 
Soudain, au détour d'un virage à droite, un tronc d'arbre est en train de traverser .......
Si si il traverse la route tracté par un paysan qui a choisi de débarder son bois sans panneau de signalisation ni autre forme de protection. 
Heureusement qu'on arrivait par le coté avec visibilité du virage sinon c'était le "Strike" assuré. On saute sur les freins, et on passe juste derrière le tronc. Vraiment taré le gars :o(((((

Après les monts du Beaujolais, terrain de chasse privilégié du Sébouille, on saute comme des voraces sur les Monts du Lyonnais, le terrain de Aschem. C'est finalement la nuit tombante qui nous oblige à rejoindre Chaponost histoire de se rafraichir un coup avant de partir retrouver notre maître es mécanique dans la campagne viennoise. Un bon repas préparé par Odile, quelques bonnes boissons, une discussion tardive auront raison de ma résistance et c'est en révant de mes virolos
de la journée que je m'endors profondément.

Eyzin pinet, Jeudi 1er novembre 8H00

Bouboule, le monstre poilu de la maisonnée, me tire des bras de morphée en soulignant d'aboiements de bienvenue l'arrivée, à l'heure, de Sébouille et de sa girafe.
Un petit déjeuner vite avalé et à 9H00 on décolle pour rejoindre Didier avec qui nous avons rendez-vous du côté ardèchois du Rhone. Docteur Bak' nous a concocté un chti't road book qui devrait nous occuper pour toute la journée avant de rejoindre Luc, le lieu du gîte. 

On attaque la montée sur le Mont Pilat et arrivés au sommet, pour la première fois depuis 18 mois, je découvre enfin le paysage qui s'étend à nos pieds. Ben ça valait vraiment la peine d'attendre ;o)))))). Depuis le temps que j'y montais sous la pluie, dans le brouillard, dans les nuages, même sous la neige ben j'avais jamais encore vu le paysage ;o))))
On poursuit toujours par les petites routes ardéchoises puis correziennes aux noms connus de tout bon motard
Au dessus des Estables, à la croix de Peccata exactement, le soleil nous incite à faire une pause paysage, cloppe. Le temps de descendre de nos motos, un vent violent se lève, un nuage monte le long des flancs de la montagne. En un instant on ne voit plus rien de la vallée que je partais photographier. Les arbres se couvrent d'un seul coup de givre. C'est impressionnant.
On laisse passer puis on descend sur les Estables pour dejeuner à la fameuse auberge du village. Ben pas de bol, ils sont complets. Les autres touristes attirés dans cette région par un grand week-end et une météo ensoleillée ne sont pas mieux lotis que nous. En fait tout le village est passé en mode sommeil et aucun resto est ouvert. Sébouille part en eclaireur voir si y'a pas un troquet et au moins des sandwich paske le Didier commence à nous la jouer Arewel des frères Dalton
;o)))). Il revient et nous annonce que c'est bon, un troquet fait des sanwich. Impec, on se rééquipe et gaz sur le troc. On essait de se garer tant bien que mal, entrée et installation, la serveuse arrive, on commence par commander quatre Leef puis vient la question qui tue: 
"-z'avez quoi comme sandwich?"
"- ???? heu..... on vient de réouvrir on n'a pas de pain" ;o(((((
Grrrrrrrr ce konno de Seb' s'est contenté de zieuter sur la vitrine du rade et il est même pas rentré pour demander.
La serveuse nous voyant décomposés s'empresse autour de nous, nous fourni l'annuaire, le téléphone, des adresses. Elle nous indique à Monestier un resto ou "sur vous serez servis".
On s'envoie la bière puis départ au fameux resto ou prudemment je tente une reco. La salle est pleine et le doute s'insinue. J'ai raison le patron me répond qu'ils sont complets. Didier brame de plus en plus qu'il a faim. Devant sa detresse le patron nous indique un autre resto. On la joue prudence et avant de partir on téléphone pour avoir plus d'info. Ouf c'est bon il peut nous accueillir. On arrive finalement à Goudet et c'est à un plateau de charcuterie "à volonté" qu'on s'attaque
avant de s'envoyer un bourguignon de derrière les fagots ;o)))
(Karine.....!!! le tien est meilleurs ;o)))))
Enfin rassassiés, on plonge vers Luc via Langogne et toutes les routes bordées de vert qu'on peut s'enfiler ;)))) Le manque d'essence nous obligera toutefois à écourter et on arrivera finalement vers 17H00 au gîte ou nous attendent, Franck, Yves et Muriel, ainsi que Jean-jacques le Pervers. Tirage au sort des piaules, Franck m'a réservé une suite rien que pour moi. Les autres acquiessent. J'aurai du me méfier.....
il ouvre une porte et là je me retrouve dans la cave....'foirés ;o)))))
Arrivent ensuite Michel et Paule, Bruno et Josianne, Jeep. Les périphiens nous font une entrée fracassante (qu'est qu'il a comme gueule de JP) nous raconte l'épisode de la valise fondue par le pot d'échappement, leurs RB de 3597 km, leur mauvaise foi n'étonne personne ;o)))))
Apéro à base de rosé, rouge, whisky. Repas fait de pâtes, discussion autour du feu de bois. Petit à petit certains partent coucher et Sébouille, Bak' et moi on continue jusque tard dans la nuit à refaire le monde de la moto ;o))).

Comme dans une belle histoire je dormirai au coin du feu. 
Demain nous attend une autre belle journée.

Gîte de Luc vendredi 2 novembre 7h30

Le petit déjeuner a été fixé la veille pour 8H00 mais ça fait déjà une demi-heure que je suis réveillé et attends une heure décente pour remuer. Je prépare le café pour la troupe, repli tout mon barda (j'ai finalement évité la cave et dors dans la salle commune). Jean jacques est le suivant et il se jette sur la cheminée afin de raviver le feu qui ne s'est pas tout à fait éteint pendant la nuit. Le soleil se lève doucement derrière les montagne et gagne peu à peu toute la vallée où se trouve le gîte. 
A 8H00 pétante je hurle un "AU JUS LA DEDANS" qui fait comme par magie apparaitre tout le monde. 9H00, après les vérification des belles tout le monde se met en route pour le château du village lieu de départ de la balade. Nous y feront la photo officielle de la rencontre.
Le road book concocté par Franck est un savant mélange de petites routes étroites, de beaux virages bien dessinés sur des départementale un peu plus larges. C'est un vrai régal. Comme souvent je ferme la marche en guise de moto balai. C'est ma gourmandise à moi de me laisser décramponné un peu pour mieux pouvoir ouvrir un peu pour recoller au groupe ;o)))
On attaque gentiment la D20, personne ne s'est encore laissé aller. D'un oeil rigolard, je vois Bak' se laisser doubler peu à peu par les autres. Je le vois arriver lui il a une idée derrière la tête. J'arrive à sa hauteur.....il me fait signe de ralentir.....Hé hé hé j'avais pensé juste ;o)))))
On se laisse donc gentiment larguer..... et puis au détour d'une grande épingle en surplomb on voit le reste du groupe en haut qui a ralenti pour nous attendre croyant que l'un d'entre nous a un problème mécanique. Med' loupé... on se regarde avec Bak'..... on rigole......pis je met en application le plan B c'est à dire partir très vite devant en prétextant une photo de groupe en mouvement à prendre. ;o)))) 
Bak' qui me connait bien prend aussitôt ma roue On saute sur tout ce qui bouge, qui un inter, qui un exter, qui une acceleration sur un bout droit. Je jette un oeil dans le rétro... Bak' me colle toujours. Je profite d'un bout droit pour regarder un peu mieux et là keske je vois ..... le plan B a pas fonctionné non plus et c'est toute une horde de fin frappé que j'ai au basque. Au putain cong... va falloir y aller si je veux pas me faire avaler tout cru. C'est qu'ils ont aucun respect pour l'âge ces jeunot. Si je me crache pas dans les pognes ils vont pas se faire prier pour se faire le Pôpa. Bande de petits mal élevés ;o))))). 
Les virages s'enchainent, ça grimpe fort par moment mais l'avance qu'on a réussi à prendre avec Bak' en les prenant par surprise (c'est pas aux vieux qu'on apprend à ruser ;o))) reste conséquente. Finalement ils reviennent pas tant que ça sur nous. Je stoppe l'arsouille au sommet du col du pic de Finiel sur un parking. Pile poil au début de l'embranchement de la
première partie de TT. Finalement tout le monde arrive pratiquement au cul de la Baleine. L'aurait pas fallu qu'elle dure plus longtemps sinon les jeunots nous mangeaient tout crus ;o))))). 

Les casque tombent, vu les bananes qui auréolent la tronchent de certains je suis rassuré, je les ai pas trop bouchonné;o)))) On se regarde avec Bak', heureux et complice de notre petite explication ;o)))) Sébouille nous raconte qu'il a frolé certains piquets. Il croyait surement qu'il fallait faire comme en ski et les boxer au passage. Heureusement qu'il ne l'a pas fait ;o)))On profite un moment au pied du mont Finiels puis la question se pose: TT ou pas TT. Le départ est fermé par une barrière et un panneau ne laisse aucun doute sur l'interdiction de l'emprunter. Si on passe outre et qu'on se fait pincer, on aura du mal à expliquer qu'on n'a pas vu l'interdiction. Franck a prévu un autre endroit pour faire du TT et c'est donc raisonnablement qu'on laisse tomber cette partie. 

On reprend la route pour redescendre sur le Pont de Montvert, puis la D35 pour rejoindre les Badieux, un petit aller retour sur une piste pour aller au mont les Bonbons, le col de Montmirail, on continue sur la D35 puis la D31 pour descendre sur Molines par un enchainement de lacet où je m'arreterai en haut pour prendre en photo le groupe dans les lacets. 

Oh putain cong que c'est beau. Ils sont tous en contrebas, le paysage est somptueux, sauvage, les machines brillent sous le soleil, c'est une vrai procession que je "shoote" à deux reprise, le visionnage me confirmera que je les ai pas ratés... Miammmmm ces deux photos ...... Ils disparraissent dans la vallée. C'est pas tout çà mais va falloir les rattraper. Je m'élance dans la pente, les aprehensions que j'avais en descente ont disparues depuis la virée qu'on s'était fait avec Aschem au mois de mai. Je rattrape bientôt la dernière moto et reste sagement derrière elle come un bon serre file. Jeep son pilote me fait bientôt signe de passer. Je ne m'en prive pas. Je file à la poursuite du reste du groupe et je me vois me rapprocher de deux autre motos qui ne semblent pas rouler très vite. J'arrive donc sur Sébouille qui me fait signe de ralentir. je roule à ses coté et il me demande si je me sens d'attaque.... 

Un clin d'oeil et j'ouvre en grand la poignée de droite en le laissant sur place surpris. On double Bak' qui aussitôt se jette sur nos roues. Et c'est un trio virevoletant dans les gorges du Tarn. Seb' me fait un inter de toute beauté dans un serré à gauche. J'essaye de lui rendre la pareille mais ce que je gagne en entrée de virage il me le remet à l'accélération. On bute sur une SAAB Seb' la saute rapidement et nous attend de l'autre côté. Je me lance à lui faire un inter quand au moment de monter le rapport, je me chie la vitesse et reste un moment à la hauteur du caisseux qaui me parait être une eternité. La fin du virage arrive avec apres un droite sans visibilité. Il faut donc que je le passe tout de suite. D'un coup rageur de botte j'enfonce la première. Le moteur hurle, le comprte tour saute dans le rouge. La baleine fait un grand bon en avant. J'enclanche la seconde aussitôt et laisse sur place un caisseux vociférant et klaxonnant. Ouf c'était chaud. Bak' n'a pas pu
passer. On apprendra plus tard qu'après mon épisode le caisseux se mettra au millieu de la route et l'empechera volontairement de doubler. 
On reprend donc notre progression en duo avec Seb et on fond au fur et à mesure sur les autres du groupe. On les saute à qui mieux mieux... ils ont décidé de profiter du paysage grandiose des gorges contrairement à Alain et JP qui se sont évanoui à l'avant. Finalement on en fera qqchose de ces périfiens......Il nous manquera surement à peine un petit kilomètre pour les rattrapper avant Sainte Enimie.
On doit chercher qqchose à se mettre sous la dent mais la saison est fini et tout les petits commerce sont fermés. On tentera donc un plan resto mais soit ils sont aussi fermés, soit ils sont complets. On tourne et retourne dans le village, et c'est finalement en insistant un peu dans un café qu'on reussira à se faire confectionner quatre sandwichs à partager en seize. Il en restera un bout prestement et taitreusement avalé par un ogre dont je tairai le nom. Seuls indices mais ca suffira pas, il est périfien et roule sur une bourgeoise bleue. Mais non Alain on ne te reconnaitra pas avec si peu d'indice ;o)))))) de toute façon JP t'a pris en photo alors tout le monde le saura ;o))))).
Après s'être bien rassasié ;o))), on part pour la partie culturelle de la T@LR, une première d'ailleurs. Nous voilà dans le Causse de Sauveterre en train de visiter le domaine d'Utopix, royaume d'un doux illuminé qui s'est contruit un monde à lui fait de morceaux de pierre, cailloux, divers matériaux avec lesquels il a construit sa maison ainsi que tout son environnement.
La visite terminée, deux groupes se forment: les croteux et les bitumeux. Les bitumeux se chargent des courses et rentrent par ....... la route pendant que les crotteux partent....... dans les pistes du Causse. Un mélange de piste tantôt caillouteuses,tantôt sablonneuse défilent à plus ou moins vive allure. Le nuage de poussière déclenché par nos montures sera le prétexte de faire un demi tour pour tenter une photo. Enhardi par la reconnaissance de l'aller, la vitesse augmente sensiblement et au moment de passer Bak' dans un bout droit au milieu d'une flaque d'eau de façon à bien l'arroser au passage je vois du coin de l'oeil que deux promeneur qu'on avait croisé à l'aller se sont rangés hors de la piste mais à hauteur de la flaque. Je saute sur les freins mais trop tard la belle gerbe d'eau a du atteindre une cible non prévue parcequ'il me semble entendre hurler des noms d'oiseaux qui couvrent le bruit des moteurs. Je ne m'arrête toutefois pas pour vérifier le résultat car je crains  de découvrir ce que j'apréhende. ;o))) 
A l'aller on avait éviter une très grosse flaque en choisissant de la contourner par un autre bout de piste mais en arrivant dessus, je vois un Sébouille qui me semble hilarre sortir du bourbier. Je tourne donc la poignée de droite un grand coup et taillôôôôô dans la flotte. J'y suis rentré tellement fort que j'ai le pied "arraché" du cale pied par la force de l'eau et qu'une vague se dessine devant la baleine et ne tarde pas à remonter le long de la bulle avant de se déverser sur moi. D'un
seul coup je n'y vopit plus rien. La flotte s'engouffre par la visière entrouverte en un instant je suis couvert de flotte et de boue. Je ressors de là hilare sous les yeux ébahi de certains. Doivent vraiment me prendre pour un taré qd même ;o))))))
Je fais demi-tour et comme de toute façon je suis trempé refonce aussitôt dedans en prenant cette fois la précaution de fermer la visière. Pas un n'aura le réflexe de prendre une photo de nos passage la dedans. Je me souviens même plus si qqun d'autre s'est amusé à s'y jeter de dans. Le retour sur cette piste s'effectuera pour pratiquement tout le monde en sautant à qui mieux mieux dans les autres flaques d'eau comme des gosses.
L'heure tournant, le signal du retour est donné. On reprend le bitume. On arrive à Mende où on recomplete en carburant. Je me met en place à la sortie de la station avec les Warning pour faciliter la sortie des autres. JP se met devant moi. On attend le passage du dernier....rien ... on attend encore.... rien..... ça fait déja un bon moment que rien ne se passe. Je demande à JP qui il reste à venir....on se regarde...en fait tout le monde est passé .......Bon ben c'est pas tout ça mais
maintenant va falloir les rattrapper. 

La RN88 de Mende à Langogne, c'est 28 puis 19 km de bitume tout neuf, de grandes courbes, de virages plus serrés, enfin bref une "route à permis" On s'élance avec JP.. on se tâte un peu l'un l'autre.....le rythme s'accélère...je le passe dans de grand exterieur à droite pask'il les aime pas... il me repasse dans les bout s droit.... j'essaye de lui fair l'interdans les gauches mais ca passe pas...il s'accroche le rascal.
Petit à petit on revient sur tout le monde mais on continue à "s'expliquer" un coup il est devant un coup c'est moi. Au loin on voit un casque orange en train de s'expliquer semble t'il avec la girafe de Seb'. On remonte sur eux on les double. En mauvaise foi qu'ils sont ils diront qu'ils avaient coupés ;o))))))) enfin bref la bagarre reprend de plus belle à quatre. Elle s'arretera le temps de passer la seule agglomération de ces 47 km de "piste/circuit" à vitesse règlementaire. 
Les voitures se rangent gentiment en serrant à droite. Certaines se pousseront même dans des endroit on on ne voulait pas les depasser nous forçant d'elles même à les passer. J'arrive enfin à passer JP dans un gauche très long une caisse s'amène en face alors que je suis à sa hauteur. Je tombe un rapport, le compte tour saute dans le rouge, JP ralenti un poil pour me faire de la place, finalement ça passe largement ;o)))). 

On rentre finalement au gîte avec la nuit déjà bien tombée. Pendant que ces dames s'occupent de la popote et nous concote un "saussice grillées/aligôt" maison, l'apéro coule, la mauvaise foi se répend dans toutes les discussions sur ce que chacun à fait de sa journée ;o))))))))
Soudain on toque au carreau.......C'est Aschem et Miss K. qui arrivent enfin de Chronopost. Bonjour à tout le monde..reprise de l'apéro....puis soudain Aschem s'eclipse pour aller chercher une surprise que certains avaitn préparée de longue date pour l'anniversaire du "mètre" 
un splendide ensemble de dessous "HRC powered" que l'interressé s'empresse d'aller enfiler... o))))
L'aligôt maison calera tout les estomacs: merci mesdames ;o)))) 
Les conversation s'arrêtent peu à peu vaincues par la fatigue d'une longue journée.
Comme la veille, l'heure tardive nous surprendra Seb', Bak' et moi avant d'aller gouter à un repos bien mérité.

Gîte de Luc samedi 3 novembre 7h00

Je me réveille, le feu s'est éteint, Jean-jacques s'active à le faire renaître dans la cheminée. Je regarde par la fenêtre, la campagne est toute blanche, il a gelé cette nuit. La maisonnée s'éveille peu à peu attirée par l'odeur de café et de pain
grillé. Les habitants de l'autre gîte arrivent transis. 
Le départ s'effectuera comme la veille par une photo de groupe au pied du château. Le début de la balade se fera prudemment eu égard aux nombreuses portions de chaussée recouverte d'une pellicule poudreuse de gîvre. Fidèle à ma position de serre file, j'assisterai à un ratage du Freewind de Bruno qui se loupe à l'entré d'un bled dans un droite serré
et qui ne doit qu'à la manoeuvre désespéré de la caisse qui arrive en face de ne pas se vautrer dedans. D'ailleurs il est pas content le caisseux et ne se prive pas de le faire savoir par forces gestes et hurlements que j'entends en passant à coté de lui.
L'itinéraire nous emmene le long du lac de Naussac sur les berges duquel nous attend un autre tronçon de TT. Les bitumeux partent sur le goudron nous attendre au point de sortie. Cette portion est bien moin roulante que la veille. Un mélange de cailloux grossiers et de sable qui roulent sous les roues. On arrive sur la berge. Une reco est poussée plus loin mais n'aboutira pas. Le chemin se referme trop pour pouvoir nous laisser passer. Franck nous fait donc faire demi tour et dirige alors l'ensemble sur une autre piste parralèle à celle là. On peut enfin s'en donner à coeur joie sur une piste plus roulante et large entrecoupée de belle flaques de boue. L'une d'elle sera d'ailleur fatale à la bourgeoise de Marc et se soldera par un flanc de carénage, un déplacement de radiateur (sans conséquence), et un sélecteur tordu prestement remplacé par celui de secours d'Aschem. Une mise en scène sera organisée pour les besoins de la vidéo afin d'immortaliser le passage de la bande ;o))) 
La jonction avec les "bitumeux" s'effectuera comme prévu au village voisin. Nous repartons tous pour un morceau de trajet à "Arsouille" où les duels ne manquent pas. Je lève rapidement la main, me sens pas d'attaque, ça va trop vite pour moi aujourd'hui. Y'a des jours comme ça. J'assisterai néenmoin de loin à la remontée de Aschem et miss K. sur la tête et à un inter très propre, net et sans bavure de ces derniers sur une bourgeoise bleue avec casque orange ;o))))) Non mais, fô pas
déconner non plus hein ;o)))). D'autres arsouilles auront bien lieu mais je ne les verrai pas. Le point de la fin du trajet "détente" est arrivé et Franck reprend les chose en main et nous nou dirigeons en un cortège un peu moin turbulent vers le village de Termes où nous attend le restaurant pour le repas du midi. 
Sur le parking du resto, Bak peaufinera un cht'it réglage de la mort qui tue histoire que ça fonctionne encore mieux;o)))))). 
Au menu Terrine maison et Saussice grillée/Aligôt ;o)))) suivi du fromage, patisserie, café boissons comprise pour 65F00 un bon plan de Franck 
L'après midi commence par une séance de plein de carburant. On retrouvera le frère de Franck en balade lui aussi.  Puis de nouveau séparation  et les deux groupes habituels se reforment........un groupe bitume...etc etc....
L'apres manger sera fatal à Bak' qui me demande de lui servir de poisson pilote. Je me jette aussitôt sur sa proposition paske moi aussi c'est pas la grande forme. Trop manger sans doute, pas assez dormi depuis trois nuits, pas envie surtout. On repart dans des sentiers et pistes de plus en plus difficiles. Les passages se font de plus en plus délicats. Au fond d'une forêt un arbre couché en travers barre la piste. Le Trans@t se vautre de sa béquille...c'en est trop c'est pas le manque de courage de certains en train d'essayer de déplacer cet arbre mais là Aschem et miss K, Bak', et moi même on décide que ce n'est plus raisonnable et qu'il faut savoir abandonner. On prévient donc les autres de notre décision de retourner direct au gîte. Ils ne tardent d'ailleurs pas à abandonner eux même. L'heure tourne trop vite et il ne faudrait
pas être surpris par la nuit en pleine forêt. Nous rejoignons donc la route goudronnée.
Un arrêt à un super marché est l'occasion pour certains de refaire le plein, d'autres s'occupent des courses pour le repas du soir. La nuit tombe, le froid aussi. Nous arrivons à l'Habitarelle au carrefour avec la route "Mende / Langogne" j'arrete Aschem pour récupérer mon polaire dans son top case. Bak' fait de même. Franck est resté avec nous . Pendant qu'on s'équipe il visite le mausolée du Connétable (Du Guesclin) érigé au carrefour. Les autres ont filé devant on ne les rejoindra qu'au gîte. 

Le groupe de quatre se met alors à danser une farandole faite de belle trajectoires, bien pures, bien propres, les feux stop ne s'allument qu'à de rares occasions. Il n'y a pas toujours besoin d'ouvrir à fond pour se faire plaisir. Le plaisir d'une belle courbe bien négociée est au moins égal à celui de passer cette même courbe à donf'. Chacun s'applique à ne
pas faire de faux pas de façon à ne pas rompre l'enchantement de cet ensemble qui ressemble à un ballet.
On arrive à Langogne, on bifurque vers Luc pour finalement arriver au gîte. Je suis crevé. Dure journée pour moi aujourd'hui. Le traditionnel apéro puis repas se déroule comme une cérémonie. Peu de discussion ce soir. Tout le monde commence à être un peu fatigué. La pensée de la journée de demain qui marque la fin de la rencontre et la dislocation du
groupe au quatres coins de la Transalpie n'est sans doute pas étrangère non plus à la torpeur qui s'installe. Chose exceptionnelle on se retrouvera ce soir à cinq autour de la cheminée, Franck et Jean-jacques restent avec Bak' Seb' et moi pour une longue discussion entrecoupée de tournée de Genepi ;o))))))
Il parrait que dans l'autre gîte une discussion âpre opposera Alain et JP sur le RB du lendemain pour le retour sur Paris ;o)))) Alain faisant semblant de concéder quelques miettes à JP pour mieux lui remettre 150 km de virolos ;o)))) Mais bon ça je l'ai entendu raconter je l'ai pas vu alors ........  légende ou pas????  seuls les interressés pourraient répondre ;o)))))

Le gîte de Luc dimanche 4 novembre 2001 6h30

Ca commence à bouger de bonne heure ce matin. Les périphiens ayant encore une fois concocté un RB qui va les faire jardiner jusqu'au soir ansi que Aschem et Miss K. qui doivent être à Lyon avant midi pour que Aschem puisse être à l'heure au Taf et enfin Sébouille qui langui de sa moitié ont choisi de partir de bonne heure. C'est le branle bas général dans le gîte. J'arrive même pas à rassembler tout mon barda tellement y'en a dans tout les coins de la pièce commune. Je décide donc de sortir au fur et à mesure et de faire mes bagages dehors. Oh putain que ça caille. Marc le dernier périphien ayant choisi de faire un trajet beaucoup plus direct et rapide nous quitte vers 9H00. 

J'ai décidé d'accompagner Bak' sur le chemin du retour afin de ne pas le laisser rouler tout seul. On partira donc vers 9H30, une halte est prévue dans la montagne Correzienne histoire de faire un cht'it coucou à sa belle famille. On enquille donc la route vers LAngogne. On y croisera Michel et Paule qui redescendent vers le Sud. Plein des belles à la station du village. Puis à nous les petites routes. On décide de prendre celles qu'on n'avait du abandonner à l'aller pour cause de manque d'essence. Un vrai régal de nouveau mais il faut se méfier des parties ombragée, elles sont couvertes de gîvre. 

On arrive à un pont enjambant la Loire et là le paysage est tellement somptueux, qu'on ne peut s'empecher de s'arreter, la montagne couverte d'espèces variées d'arbres ressemble à une symphonie de couleur allant du vert au brun en passant par toutes les nuances de l'orangé, jaune. On atteint le milieu du pont à pied. La Loire coule doucement dessous, l'eau est d'une pureté transparente, un petit torrent se terminant en mini cascade allimente la Loire de son eau pure et limpide. 
Soudain Bak' me dit : 
"Regarde Michel, un aigle, un aigle...."
Je regarde dans la direction qu'il m'indique et là au dessus de la Loire effectivement un oiseau de belle taille plane à mi pente.
"Mais non c'est pas un aigle, un epervier tout au plus" je réponds
"Mais non regarde l'envergure, regarde comment il bat des ailes" il insiste
Effectivement un battement lent et puissant puis un cri qu'il pousse ne laisse plus planer aucun doute c'est bien un aigle..........
Combien d'entre vous en ont vu des aigles. Des vrais hein, en liberté, pas au zoo ou en volière ???. On se sent soudain très petit, comme écrasé par la beauté de cette nature. Une dernière photo à coté du panneau "La Loire" pour laquelle Bak' me gratifiera d'un sourire eclatant de bonheur tranquille et nous repartons de concert. 

La prochaine halte s'effectuera sur un viaduc au dessus d'une gorge. Nous y avançons prudement à pied. En effet, ce viaduc prévu au départ pour une ligne de chemin de fer morte née, ne comporte pas de parapet. Une simple margelle basse et large délimite la voie de circulation. Ce viaduc sert maintenant de base pour le saut à l'elastique. Je m'approche à plat ventre du bord pour prendre des photos de la vallée en dessous. 
"Fait gaffe de pas tomber les lunettes" me préviens le Bak' prudent

On se remet en route. Prochaine halte un village perdu au fin fond d'une montagne. C'est là que vivent les membres de la belle famille de Bak'. Un bon café nous réchauffe. 

On repart direction les Estables. Il est l'heure du repas quand on y arrive. On tente le coup sandwich/Leef au même café qu'à l'aller. "J'ai pas de pain, mais j'envoie qqun en chercher, le boulanger mobile va pas tarder" ;o)))))) C'est pas grave, on n'est pas préssé. On discute, de tout, de rien, on est bien. 

Le sandwich avallé, on repasse au col de Pécarrat puis St agrève, Saint bonnet de froid, une halte encore, au bord d'un lac, on arrive à Annonay, on rejoint la RN7, nous voilà revenu dans la civilisation moderne. Un Jacky-mobile nous gratifiera d'un demi-tour sur un parking en gravier digne d'un de nos kéké-motard. Un dernier café chez Bak'. J'ai du mal à repartir sur Chronopost pourtant je vais y retrouver le "couple infernal" de la liste ca devrait motiver;o))). Le coeur n'y est plus. Ca sent la fin de la balade et j'aime pas .......

J'arrive chez Aschem et Miss K juste avant la nuit. Aschem et encore au taf. J'apprend par Miss K que leur retour a été ponctué d'une séance de mécanique sur la transalp d'un des périphien voyageur qu'ils ont rattrapé. Cable d'accelerateur pété. J'apprends aussi que je ferai seul le voyage de retour à Béon demain. Des empechements, mais ils m'accompagneront qd même un bout. Je ne tarde pas à m'endormir sur le canapé pendant que mon hotesse prépare le repas. La fatigue de ces cinq jours, le froid ont eu raison de moi. La soirée sera mélancolique pour tout le monde. On ne s'y fera jamais à ces fins de rencontres en Transalpie. 

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Aller au COMPTE RENDU DE Pôpa !   

'lut la meute,

Comme promis vala mon CR de la TALR 7.

Je passe sur les retrouvailles du mercredi avec Pôpa à la Clayette et nos ébats dans le Beaujolais et les Monts du Lyonnais.

Vendredi, 14:30, je sors enfin du taf'.
Pas de surexcitation comme à l'accoutumée lors des précédentes rencontres, juste un bien-être profond difficile à expliquer.
Passage à la maison, miss K est fin prête reste à arrimer les bagages et faire les dernières vérifs sur le Trans@t.
Chaine tendue au poil, graissée de la veille, les plaquettes avant sontneuves, ainsi que le pneu ( un D604 que je teste ), à l'arrière c'est encore bon pour le service. 
Niveau d'huile ok, juste eu à en rajouter un verre après la virée avec les tarés Ducatiste de la dernière fois. 
La trousse à outils est complétée, les valises et le top-case clipsés, la tente-aucazou ficelée sur le top, la carte glissée dans le Bagster :check liste validée.
J'ai même pas pris la peine de détailler l'itinéraire, Bak' a dit : ça fait 250 bornes, le plus simple : St Etienne / Le Puy / Langogne, le Luc est 15 bornes au sud.

16:00, décollage du vol Trans@t. Rien de bien excitant jusqu'à St Etienne sauf que ça pince quand même un peu.
Direction le Puy. Les grandes courbes de la nationale sont avalées à un bon rythme, le Trans@t se dandine bien un peu sur l'angle avec le poids mais ça reste sain et avec mon bô guidon d'or je maintiens les trajos de façon royale :)
Arrêt ravitaillement, le patron nous propose un café qui nous fait le plus grand bien.
Miss K applique la recette de Dame-Jo : ses deux mains bien à l'abri derrière mes fesses :)
On aborde la descente sur le Puy. J'aperçois dans mon rétro le phare d'une routière ( GSXF ou assimilé ). On dévale les grandes courbes sans toucher à rien, on se croirait dans un jeu vidéo :) Le type derrière doit se marrer en voyant le cul du Trans@t se dandiner et les valoches qui doivent pas être loin de frotter pasque il reste sagement derrière ( meunan je prenais pas toute la largeur des 2 voies :)) 
En bas un long bout droit et le gars finit par nous laisser sur place. Traversée du Puy difficile, pas mal d'embouteillages et la nuit est tombée. Ça se réchauffe pas ! Au dernier feu, à la lumière du réverbère je jette un coup d'oeil sur la
carte et un nom anachronique accroche mon regard : Costaros. C'est un peu avant Langogne, on y est pas encore ...
Gaz.
La route devient plus sinueuse et la vitesse moindre fait qu'on supporte mieux le froid.
Aucune idée du temps qu'il nous reste avant d'arriver. A la sortie d'un patelin, le halo du dernier réverbère traversé, le trou noir devant tarde à se dissiper : grmffffff ! Mon ampoule de code vient de claquer ! :((
Bon ba faudra ajouter ça à la trousse de secours pasque bien évidemment: j'en ai pas d'autres ! Pourtant déjà au retour de la NC il m'était arrivé la même chose à Grenoble et j'avais fini l'oeil rivé sur le feu arrière de la Baleine. J'espère que le filament de plein phare nous permettra d'aller jusqu'à la prochaine station-service ...
Du coin de l'oeil j'aperçois un panneau " Langogne 40 kms ", tiens ? Il y aurait-il plusieurs Langogne ou alors j'ai mal compris ce que m'avait dit le mètre ?
'fin bon, c'est pas le soucis principal du moment. 

Au bout d'une longue ligne droite où j'inflige mon projecteur aux quelques bagoles qu'on croise une enseigne blafarde brille faiblement. C'est bien un garage / station-service. Bien glauque l'endroit d'ailleurs.
J'ai l'impression d'entrer directement dans l'appartement, un vieux bureau en bois sert de guichet et au mur accrochés à des clous quelques articles pendouillent. Il reste deux ampoules. Pas plus. Les emballages ont dû être transparents mais il y de ça une dizaine d'années sans doute :) Je prends celui qui n'est pas défoncé.
60 balles quand même. 
Miss K trépigne dehors, tout engourdie. Enfilage de la combi histoire de couper le vent qui cingle, on doit être sur un plateau. Je jette un oeil sur la carte à la lueur de la frontale : on est en fait déjà à ce fameux Costaros et il reste bien à peine 30 bornes !!! Cool :) Pas envie de démonter tout le tête de fourche pour changer l'ampoule là tout de suite. On essayera de trouver un endroit abrité et mieux éclairé.
On se rééquipe et c'est reparti. Langogne déjà. Le phare tient bon la carte le confirme : il reste 15 bornes. Depuis ce matin je fredonne le même air de Brassens, un truc qui parle de méduse et de trous dans l'eau qui se referment jamais,
j'entends déjà le rire énorme de Pôpa, les grognements de Seb, les " vala-vala-vala " du mètre : gaz.
La route ondule gentiment, les croisements sont brefs et on n'essuie plus d'appels de phare comme dans les lignes droites là-haut sur le plateau.
Je me dis d'ailleurs qu'elle doit être sympa de jour cette portion. On aura l'occasion de vérifier mais pour l'heure je sens miss K moins concentrée, doit être morte de froid derrière. 
Le Luc enfin !!!
Aucune idée d'où se trouve le gîte mais un troupeau de Transalps ça doit pas passer inaperçu dans un hameau comme celui-là. D'ailleurs voilà 4 motos en contrebas dans une espèce de cour.
Une Africa RD04, une Transalp 96 rouge, une bourgeoise grise et un Freewind.
Ça doit être Franck, la rouge je vois pas, Marc et son papa. Aucune lumière dans le bâtiment par contre. Je sais qu'il y'a un second gîte au Luc de réservé, doit pas être loin et ils ont dû ya aller à pied. On redémarre et on continue dans la rue déserte et sombre. Arrivés au bout du bled, aucune trace du reste du troupeau. 'med.
Bon, on retourne aux 4 bécanes. Je dégaine le portable et tente de trouver un réseau pendant que Karine patrouille aux alentours. Les doigts engourdis sur le clavier dérapent encore quand Karine me lance : " ayé ! je les ai trouvés ! Juste là en dessous :) " 
Un petit chemin barré par un portillon descend le long de la batisse et en vrac en bas dans une seconde cour on trouve entassé le troupeau des belles.
J'y reconnais immédiatement l'@ de Sebouille, celle de Didier, la Baleine, le Transalp de Bak' ( tiens, il a pas pris l'@ ? ), celui d'Yves, celui du Pervers, celui de Jeep avec sa belle selle. 
On s'approche de la fenêtre et là c'est un vrai moment de bonheur.
Pendant quelques secondes, le bout du nez gelé collé au carreau on savoure cet instant.
A l'intérieur ils sont tous là en train de prendre l'apéro, la cheminée crépite dans un coin on entend les rires et les éclats de voix, on n'a plus froid du tout :)
Je tapote le carreau et on entre. De tous les coins de la pièce surgit un son qui te rappelle d'un coup pourquoi que tu t'es gelé les c...... pendant 3 heures :
" Aaaaaaahaaaaaaaaaaaaaa ! Les voilà enfin ! "
A peine le temps de serrer les pognes de taper les bises, de réperer les nouvelles têtes ( Marc, ses parents, Michel et Paule ) de quitter nos blousons qu'on se retrouve d'autorité attablés. Mes lunettes sont encore couvertes de buée qu'Yves me fait déjà passer des tranches de sauciflard, nos verres sont pleins : ayé ! On est arrivés ! :)
La T.R.A.I.L, Transalpie République Anarchique Itinérante et Libertaire (© Sebouille ) a planté pour cette fois sa maison bleue au coeur de la Lozère, on y est et on y est fichtrement bien ! :))
Je ressors chercher la bouffe dans le top-case et je vois arriver une Bourgeoise bleue casquée de Orange : c'est Alain qui rentre du second gîte, JP arrive peu après. Ils en sont encore à se vanner sur la balade qu'ils ont fait aujourd'hui, c'est JP qui ramasse. Cette mauvaise foi motarde, je m'en lasserais jamais :)))
Clin d'oeil échangé au-dessus de la table avec Pôpa et Seb et je ressors chercher un truc qu'on prépare depuis un moment : c'était l'anniversaire du mètre et on ne lui a toujours pas donné son cadeau. Incrédule Bakoko dépouille l'enveloppe aux couleurs Honda et en sort le Tee-shirt " Bakoko 74 " couleurs HRC et le caleçon assorti. Séance d'essayage immédiat et défilé " hot ", dommage la pièce est trop sombre la vidéo est inexploitable mais on a eu droit à la totale :))
Chacun y va de son " je lui ai fait l'inter' ", on nous explique Utopix, le casse-dalle pour 16 qu'Alain s'est empiffré tout seul, bref ils se sont bien marrés et visiblement ils sont en forme !!! :))
Franck nous promet un road-book fantastique pour demain encore. Dans la cuisine ça s'agite aux fourneaux et bientôt l'aligot/saucisse est englouti avec délices. Les premiers à quitter la salle seront ceux qui logent à Langogne, puis Marc et Franck que nous rejoindrons dans l'autre gîte du Luc un peu plus tard.
La soirée s'avance, une fois vautré sur la canapé aux côtés de Pôpa et Sebouille, je me laisse envahir doucement par une douce torpeur. Je flotte un peu au-dessus des conversations, je finis de me réchauffer en pensant un peu aux absents : St Bernard, CHC, Titus et son traducteur Nonante qui cette fois n'ont pu se joindre à nous. Dans ma tête, des fondus enchainés à base de méduse et de maison bleue finissent de m'achever. dehors toutes les étoiles brillent dans le ciel glacé, il va faire un temps splendide demain,  il est grand temps d'aller se coucher !
Ré-enfilage de nos carapaces et le Trans@t nous raccompagne dans la roue de la bourgeoise bleue d'Alain et de l'improbable Transalp de JP jusqu'au second gîte distant de 2 petits kms. On entendra quelques minutes les 2 clowns continuer à se chamailler de l'autre côté de la cloison avant de nous enfoncer dans un profond sommeil réparateur.
Vivement demain !

Franck avait dit " départ à 9:00 ".
J'avais mis le réveil à 7:30 mais c'est bien avant que j'étais déjà réveillé.
Ceux qui ont déjà passé une nuit à Chronopost savent combien j'ai du mal à émerger pour partir au taf' mais là je tournais en rond dans la chambre comme un lion en cage. Pas un bruit dans le gîte. J'ouvre les volets, fume une cigarette à la fenêtre. Tout est givré dehors. Karine rouspète que ça caille et se renfrogne dans son duvet. 
Au bout d'un moment quelques bruits révèlent un semblant de vie dans la chambre à côté. JP et Alain émergent enfin puis Franck et Marc bougent au salon. Franck est le premier à partir dans le froid ( les joies d'être GO :) pour rejoindre le gîte principal où nous sommes tous attendus pour déjeuner. Pendant que tout le monde se prépare je sors faire chauffer le Trans@t. Ça pince grave et une couche de glace recouvre les belles.
Cale de ralenti accéléré ( combine " Le Pervers aproved " ) en place contact, starter, une impulsion sur le démarreur, le twin s'ébroue et starter enlevé se cale à 1800 trs. Une vraie horloge :)
Je rentre dans le gîte pour voir où en est la file d'attente devant la salle de bain : Marc étant toujours en pyjama, on n'est pas prêts de décoller :)
Je ressors avec un verre plein d'eau chaude que je verse sur la selle pour faire fondre la glace : mouarf ! Elle regèle immédiatement :)) JP me rejoint et lance aussi le moulin de son improbable Transalp qui démarre sans plus de faiblesses.
Alain sort à son tour, et avant de démarrer - Bourgeoise oblige - en un tour de clé démonte la selle pour la porter dégeler à l'intérieur :))) 
Finalement en à peine 1/4 d'heure tout le monde est prêt et on rejoint les autres pour le petit déjeuner.

Là-bas le café est prêt, y'a même les croissants, Bak' extirpe son miel fétiche : la journée peut commencer :)
En attendant l'heure du départ, les derniers arrivés ( du gîte de Langogne ) finissent de déjeuner, les autres papotent en vérifiant leur belle, installent le road-book dans le dérouleur pour ceux qui en ont un, bref : la Transalpie s'ébroue.
Ça pince toujours mais la brume qui s'est levée dévoile un soleil étincelant dans un ciel d'azur, gage d'une superbe journée.
Pour ôter à Alain ses dernières illusions en prétextant un guidon trop bas pour sa grande carcasse comme excuse de se faire régulièrement pourrir en TT ( si seulement ... ), je lui installe des pontets surrélévateurs sur sa Bourgeoise.
Didier ayant des obligations familiales prend congé de la troupe. 
A 9:00 pétante tout le monde est prêt et après la traditionnelle photo du groupe au pied des ruines du château de Luc, la longue colonne ( 13 machines tout de même ! ) se met en marche. 
Je prends d'entrée la roue de Franck, charmé par l'apparente agilité de l'Africa sur cette petite route givrée par endroits qui serpente en sous-bois.
Dans mes rétros j'observe avec ce plaisir inégalable la longue file qui ondule derrière. A la première ( et unique en fait ) hésitation de Franck sur le road-book, je rejoins la queue du groupe avec Seb, Pôpa et Bak'.
La caravane se coule souplement de vallon en vallon et de derrière le spectacle est encore plus jouissif. Juste devant nous, les parents de Marc sur leur Freewind. Les motos sont montées en température et le rythme s'accélère un poil. 
Visiblement le pilote du Freewind n'est pas trop à l'aise dans les petits virolos tortueux plus ou moins gelés et l'écart se creuse. Je vois Jeep qui le précède prendre une avance de plus en plus importante avec, devant, le reste de la troupe.
Je passe le Freewind avec l'idée de lui indiquer les pièges et les trajectoires à l'avance et nous permettre de recoller un peu au groupe. Mais ça ne semble pas l'aider beaucoup. Plutôt que de lui mettre la pression je le laisse continuer à son rythme avec Bak' et Pôpa en serre-file et je pars rejoindre la tête quitte à la faire ralentir si un arrêt ou changement de direction ne vient pas d'ici peu lui permettre de recoller.
Après avoir passé le groupe du milieu, je " tombe " derrière JP qui est juste derrière Franck.
Après toutes les vannes qu'il a essuyées hier soir, je reste un moment pour vérifier de visu que la mauvaise foi motarde n'a rien perdu de sa verve :)) Bon, effectivement, difficile de le passer en inter dans les gauches. C'est donc à la faveur d'un droite bien dégagé que je lui fais l'exter. Un peu optimiste sur ce coup d'ailleurs. JP plonge bien à la corde mais avec une vitesse conséquente que j'avais pas prévu et si j'ai cette fois largement la place de passer, il me faut quand même mettre pas mal de gaz et d'angle pour le doubler : scrrrîîîîîîtchhhhhhhh ! fait le sabot :))
Juste après en fait, une intersection arrive fort à propos et Franck stoppe.
JP vient à ma hauteur l'air vaguement inquiet : " euh ... c'est toi qui a frotté ?!?? " :))
Tout le monde a recollé, le soleil darde ses rayons et la route, plus large et plus sèche, fait que le groupe restera homogène jusqu'à la pause ravitaillement des belles.
Pause qui s'éternise un peu mébon faut bien fumer-papoter-rigoler un peu :)
La balade reprend à un rythme agréable. Les paysages sont magnifiques, des petits vallons ombragés charmeurs aux crêtes de collines qui dévoilent à l'infini le moutonnement de la forêt et des prairies Lozériennes.
Le soleil se fait joueur et nous éblouit volontiers à la faveur des sorties de virages orientées plein est. Même si ça surprend parfois, qui s'en plaindrait au fond ? :)
Derrière c'est toujours le trio Bakoko-Pôpa-Bruno/Josianne qui ferme la marche. Devant moi un casque orange commence à trépigner. Je le vois hésiter, se décaler un peu puis revenir dans l'alignement : " j'y vais-j'y vais pas ? " :))
Je suis MDR !! :)) 
A l'orée d'un enchaînement de belles courbes, à la faveur d'un bout droit il se décide enfin et lance une attaque vers le groupe de tête. Ni une ni deux je rentre un rapport et me lance aussi à sa poursuite. Mais c'est qu'il y va le salaupiot ! La bourgeoise bleue entame une samba frénétique, elle s'incline généreusement de droite puis de gauche, gros gaz en sortie de virage, visiblement il y prend beaucoup de plaisir et moi ... ben moi y'a pas : avec le Trans@t plus marshmallow que jamais
( en duo mais pourtant sans bagages ), ben j'ai du mal à remonter !!! Heureusement, la route plonge en lacets de plus en plus serrés au fond d'une combe ombragée et je finis par combler mon retard juste avant qu'on vienne buter sur le groupe de tête : ouf !
Nan mais ! C'est qu'il deviendrait présomptueux ce périphien ! :))) Franck stoppe la troupe aux abords du lac de Charpal : c'est le premier tronçon TT et RDV est donné à ceux qui continueront sur la route. J'hésite un peu. Si ça devient gadouilleux, en duo, ça va être l'enfer. Yves et Muriel son aussi en duo. Bon, si ça devient crainteux on fera un convoi " poids lourds " :) La piste qui descend au lac est très praticable et on l'aborde à allure pépère. Heureusement parce que mes impressions de mollesse du train avant se confirment. La roue avant se balade toute seule et j'ai du mal à garder une trajectoire rectiligne. En duo, impossible de se mettre debout. Est-ce le poids des outils dans le top-case ( d'habitude je les mets dans le bagster ) ou le D604 tout neuf qui me donne cette impression de flou ? Le fait est que j'en ch..... et l'arrêt au bord du lac est le bienvenu : j'en ai déjà plein les bras !! Karine a aussi l'impression que c'est pas comme d'habitude. De la pointe du pied je " vérifie " la pression des pneus : rien de flagrant de ce côté, bah ... on verra bien.
Le Pervers exhibe ses protections de carénage à base de chambre à air et de matelas mousse : pas très esthétique mais simple. Reste ça savoir si ça serait suffisant ... La seconde piste est grossièrement empierrée et présente de balaises
ornières entre lesquelles il faut slalomer. Je peine à diriger le Trans@t et je vois Bak' me passer comme une balle. 
Le long du lac la piste redevient plus lisse mais avec des portions de gadoue et quelques flaques. On s'arrête pour faire une petite vidéo ( j'essaye de la compresser de façon correcte : l'original fait 7 mo !! et je vous la mettrais en ligne ).
Au moment de repartir, Marc tente d'éviter de rouler dans la flaque en la contournant sur le talus mais se vautre juste devant moi. Pas de trop de bobo mais quand même un flanc fendillé, le support du radiateur qui a bougé et le sélecteur transformé en tire-bouchon. Et pi un peu aussi un accroc au moral :( Dommage pour une bourgeoise flambant neuve ... les
pare-carters, c'est le minimum ... Une fois le sélecteur remplacé, Marc remonte vaillamment en selle. Immédiatement une escorte de béquilles vivantes se présente pour l'aider à passer les derniers passages piégeux. Au lieu de RDV d'avec les bitumeux, on tombe tous une couche de vêtements. Il fait bon maintenant et la séance TT a fini de nous réchauffer.
Pour la suite de la balade les montures s'échangent leurs cavaliers, Yves et Murielle testent la bourgeoise, Alain le vrai Transalp, JP l'Africa 750 et Franck la " chose ". Chacun restera persuadé que c'est la sienne la meilleure  :))
La troupe repart à l'assaut des collines. Cette région est vraiment un endroit fabuleux !
Franck stoppe sur un parking : " ceux qui veulent rouler fort, RDV au prochain village, il y a de beaux enchaînements si vous voulez vous faire plaisir ... "
Ah ? Ben ...... euh ... puisque tu insistes :]
Autour de moi je vois chacun rentrer la tête dans les épaules, donner des petits coups de gaz nerveux, le JBT version girafe se prépare au baston :))
Puisque personne ne semble se décider à partir en tête, je démarre  :)) 
Dans mes rétros, je vois personne suivre. Je m'arrête sur le bas côté et c'est là que déboulent en trombe ( je sais plus dans quel ordre ) : Pôpa, Bak', Seb, Franck, JP et Alain dans leur roue. 
Arghhhhhh ! Les ' foirés !!!!! 
Je fais donner au Trans@t tout ce qu'il a dans le ventre pour rattraper mon retard.
Franck, Back et JP ne se sont pas vraiment lâchés et me laissent passer, je remonte sur Pôpa, les courbes sont longues la route est très large et la vitesse conséquente ( au-delà du raisonnable sur ces machines nous révèlera le compteur VTT à mémoire de Pôpa ). Nos Transalps se tortillent méchamment, c'est pas vraiment un terrain pour nous et Pôpa ne tarde pas à lever le bras, signe qu'il rend la main et me laisse passer.
J'hésite à faire pareil mais devant moi c'est maintenant Seb et devant encore Alain qui a donc passé tout le monde. La tentation est trop forte et je me laisse aller :). L'Africa est bien plus à l'aise sur ce type de " circuit " et si je veux le rattraper, c'est bien simple : faut pas couper. Je jette le Trans@t dans les virages, en pleine charge et avec le guidon large j'arrive à maintenir une trajo correcte mais je suis à la limite du raisonnable. Karine semble suivre les mouvements sans retenue, j'interprète ça dans le sens " c'est bon, ça me va " et je commence à grignoter sur Seb. 
Se présente une longue courbe à gauche avec une visibilité totale. Seb lâche un peu de gaz avant l'entrée en courbe, moi pas et je plonge à l'intérieur et le passe sur l'élan. Je sais que d'une simple rotation du poignet l'Africa qui plus est en solo est capable de me recoller un boulevard illico en sortie mais je sens qu'il ne le fera pas et effectivement Seb reste derrière. C'est sa période zen, ça aurait été une autre paire de manche cet été pendant notre périple ...:) 
Prochain objectif : la bourgeoise bleue à tête orange qui s'agite 50 m devant.
Même technique, les virages suivants à toc, tortillage du c.... du Trans@t et hop ! je finis par le passer en inter de la même façon juste avant l'arrivée au village. Pfiouuuuuuuu ! c'était chaud ! 
Je stoppe sur la petite place à l'entrée, Alain arrive à ma hauteur et me lance avec la banane : " et tu trouves ça malin ?!?? " :))) A postériori : non. Ce que l'excitation d'un groupe peut te faire faire ...
En fait c'est bien plus rigolo ( et moins dangereux quand fait de façon propre ) avec nos machines dans les virolos plus serrés où la vitesse max ne saurait atteindre plus de 90-100 km/h. Karine est d'accord aussi d'ailleurs ... l'a pas trop aimé l'épisode : le referais pu :)

Après ce furieux intermède, Franck reprend le contrôle de la meute et nous mène à un rythme plus raisonnable jusqu'au restau : enfin !!!!!! :))
Bakoko en profite pour régler vite fait sa carbu : c'est vrai qu'il semble tirer un poil court :))
Petit bain de soleil le temps de fumer la clope et on s'attable. 
Terrine somptueuse, aligot énergétique, fromages variés, gâteau crémeux et café : le tout pour 65.00 balles : bon plan !!!
Les conversations reprennent là où les avait laissé : ça fait vroum-brôap à chaque bout de la table et Yves et Murielle nous comptent leurs nombreux voyages.
Après avoir fait le plein des belles on repart, tandis que Jeep et les parents de Marc nous quittent.
J'avais pas compris que le groupe se séparait pour la seconde portion TT et je me retrouve bientôt sur une piste sableuse alors que je pensais rester sur la route cet après-midi. Michel, Paule et Marc sont déjà partis par la route : bon ba tant pis, on y est, on y est ! Et j'en ch....... ! Toujours ce train avant fuyant. Je rattrape de justesse un tout-droit, ça m'amuse plus beaucoup. 
On a complètement laissé tomber le road-book et on jardine joyeusement au gré des intersections de piste. Au bout d'un moment le chemin est barré par un arbre abattu. Yves et Franck tentent de contourner, d'autres de soulever le tronc mais la motivation est bien retombée. Il se fait tard, Bak' et Pôpa ont encore pas fini de digérer la terrine, moi chuis naze et le Trans@t mal béquillé vient de s'écrouler.
Finalement tout le monde se range à notre avis : on rejoint la première route et on rentre tranquillement au gîte.
Arrêt rapide au supermarché pour le repas du soir : 4 poulets qui trouveront place dans les sacoches protège-flancs vides du Pervers. Col du cheval mort. Franck stoppe au pied : même consigne " ceux qui veulent y aller, c'est le moment ".
Moins enthousiaste qu'en fin de matinée, le groupe s'élance à l'assaut du col.
Route étroite, revêtement plus ou moins régulier, je me retrouve bientôt derrière Alain qui suce la roue de JP qui a pris la tête. Je me marre à observer les trésors de patience que développe Alain pour attendre le moment propice :))
Toute la montée JP gardera la tête mais dans la descente se présente un grand gauche avec visibilité.
Alain saisit l'occasion se jette et lui fait l'intérieur. Je tente de le suivre mais trop limite je préfère laisser couler en espérant que la bourgeoise n'en profitera pas pour prendre trop d'avance. Je finis par passer aussi, Alain doit m'avoir attendu car je le rejoins rapidement. S'en suit un duel sanglant. Plusieurs fois je me présente mais le Trans@t manque de reprise en duo face à la bourgeoise. 'fin bon, chuis quand même passé mais j'ai depuis oublié comment ... 
Je me rappelle surtout que juste après, un gauche vicelard a failli nous piéger et qu'on a stoppé l'arsouille à ce moment-là.
Un poil trop tard pour Karine encore ... j'ai eu droit à un coup sur le cax : j'avais dit que je le referais pu :]
La fraîcheur commence à tomber. Pôpa et Bak qui avait mis leurs polaires dans mon top-case me font signe à une intersection de me ranger pour récupérer leur bien. Franck en profite pour jeter un oeil au mausolée de Duguesclin situé
juste à côté. Les autres ont filé sans nous attendre.
Nous rejoignons donc le gîte à 4 en enroulant tranquillement les courbes paisibles jusqu'à Langogne puis jusqu'au gîte.
Un vrai bonheur ! :) 
Au gîte le café est déjà chaud et il fait rudement du bien !!! La soirée comme la veille est des plus animée. Michel et Jean-Jacques, Transalpistes mais avant tout BFG-istes nous content les extraordinaires de cette moto pas comme les autres ( tant mieux finalement :)).
De retour dans notre gîte ( Alain cette fois rentrera sa selle au chaud : quel kéké ! :)) avec Marc, Alain et JP, les clowns périphiens se penchent sur les cartes pour élaborer leur trajet de remontée du lendemain.
C'est un véritable sketch auquel nous assistons. Alain tient mordicus à passer par le Beaujolais mais veut bien lâcher du lest sur le Morvan. JP veut bien jardiner un peu mais arriver vers 19:00. Marc vante les mérites d'un autoroute " ousqu'on vole " vers Chambéry mais rentrera par Clermont. Bref, c'est à se pisser dessus ! :))

Le lendemain 7:00. JP et Alain sont les premiers à décoller vers le gîte principal dans le froid piquant. Nous les rejoindrons peu après avec Marc.
Sur place, la salle commune est jonchée de sacs, sacoches, chacun rassemblant ses affaires dans une ambiance ... toute Transalpienne :)) 
Leur petit déjeuner avalé, chaudement équipés, les deux clowns font leurs adieux.
Nous décollerons avec Sébouille 1/2 h après, les autres finissant de réunir leurs affaires.
Le froid est vif, le soleil est encore bas, pas vraiment envie de partir en fait ... :(
Le Trans@t dégèle doucement en balançant un panache de fines gouttelettes dans son sillage. Le Puy : on plonge littéralement dans le brouillard, une véritable purée de poix de laquelle on n'émergera qu'une fois sur le plateau. C'est là que nous retrouvons les deux compères sur le bas-côté : le câble d'accélérateur de JP ayant cassé. S'en suit un démontage complet de ce qui reste de l'habillage de sa machine. J'en profite pour prendre des notes sur l'adaptation du réservoir d'Africa. Le câble de retour est utilisé pour remplacer le câble cassé, avec à la clé un brêlage de la gaine sur le coinceur : le câble est trop court et le ralenti se trouvait à 6000 tr/min. La réparation de fortune tiendra sans problème jusqu'à Paris : ayé ! t'es un vrai aventurier JP ! :) Nous roulerons donc à 4 jusqu'à St Etienne où les nordistes bifurqueront vers Roanne.
Seb et moi nous quitterons à St Chamond, arrivée à Chronopost à 11:30, le temps de prendre une douche, de casser une croûte et je reprends le taf' à 13:30, la tête pleine de soleil et pour une fois le spleen post-TALR n'a pas eu le temps de s'installer. Ça sera pour le lendemain seulement ... 
Les TALRs se suivent et laissent à chaque fois le même sentiment de vide qu'il faut bien vite surmonter .... pour mieux préparer la suivante ! :))

Un grand merci à Franck  !!! :)

Le soir, Pôpa fera étape à la maison après être rentré par le chemin des écoliers avec Bak'.
Nous le raccompagnerons un bout de chemin dans le brouillard mardi. C'est là que j'ai eu la réponse du comportement flou du Trans@t : l'écrou de direction s'était encore une fois desserré, je m'en suis aperçu en mettant la clef de contact et je l'ai retrouvé coincé juste sous le rebord du réservoir sur la pointe du cadre derrière la colonne. Gargl !!!!! Je le colle à la super-glue cette fois !  : / 
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Aschem - non ce n'était pas le radeau ...

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