Un pneu d'histoire :

 

La fonction première du pneu est de porter le véhicule, ceci était le premier problème que se posèrent ses pionniers.
Par la suite les problèmes de contact, d'oscillation dû au revêtement, l'absorption des petites vibrations, de freinages, bruit confort vinrent plus tard.

Au XIXe siècle l'intensification de la circulation rendit nécessaire l'élaboration d'un système qui remplacerait efficacement les roues à bandages, permettant d'éliminer le bruit engendré, de rendre son utilisation plus fiable et moins chaotique. Toutes sortes de roues feront leur apparition, on verra même des jantes déformable.

Une des premières solutions valable fut l'adoption du bandage en caoutchouc plein, mais l'unique, la vraie sera l'adoption d'un élément remplie d'air sous pression.

En 1820 Thomas Hancock (Angl.) découvre les effets de la mastication du caoutchouc, qui augmente sa plasticité et facilite sa mise en forme ultérieure. En 1841 l'Américain Charles Goodyear et en 1843 Thomas Hancock découvrent la vulcanisation du caoutchouc, moyen de le faire passer d'un état plastique à un état élastique irréversible)

Le premier document faisant référence à un élément de ce type, remonte au 18 décembre 1845 et fut rédigé en Angleterre par Robert William Thomson qui décrivait un dispositif pneumatique semblable appelé " Roue à Air ". C'est un tube de caoutchouc vulcanisé et recouvert de cuir ; à l'intérieur, 9 petits tubes de section inférieure sont gonflés à des pressions différentes ; Thomson ne peut installer son pneu sur un chariot trop lourd et son brevet tombe dans l'oubli.

Ce n'est que des années plus tard qu'un jeune écossais du nom de John Boyd Dunlop vétérinaire de son état, réalisait un dispositif utilisable sur les véhicules de son époque. Il réalisa, en 1888, un bandage pneumatique en adaptant aux roues du tricycle de son jeune fils un tube de caoutchouc rempli d'air sous pression, ce qui allait devenir l'ancêtre de nos pneumatiques actuels. Celui-ci était fragile et fixé à la jante par l'enroulement d'une toile caoutchoutée et collée. John Boyd breveta son invention qui obtint un succès immédiat dans le domaine du cycle, où les utilisateurs ressentaient davantage la nécessité d'une roue élastique en raison de l'absence de toute suspension.

Par la suite le développement du pneumatique ne s'arrêtera plus, Welch et Bartlett inventèrent des jantes destinées à retenir le pneu. En 1891, les Michelin, rachetaient un brevet qu'ils perfectionnèrent, le pneumatique démontable et réparable grâce à une chambre à air séparée était né. En 1895, ils donnèrent à l'automobilisme naissante une contribution inestimable en munissant leur Peugeot engagée dans Paris - Bordeaux - Paris de pneumatiques de 65 mm de section. Les premiers pneumatiques étaient à section circulaire et lisse mais rapidement on chercha à en augmenter l'adhérence, en particulier sur sol mouillé.Ce sont des constructeurs américains (Goodyear), qui vers 1910, mirent dans le commerce les premiers pneumatiques dits straight - side dont les talons étaient rendus inextensibles par un renforcement métallique (tringles). Les étapes suivantes furent l'adoption de bandes de roulement sculptées (1908-1910) et l'utilisation de noir de gaz (carbon black) dans la composition du mélange, afin d'augmenter la résistance mécanique du caoutchouc. Un progrès fondamental (1925), assurant aux pneumatiques une plus grande solidité et une sécurité supérieure, fut le remplacement, des toiles croisées caoutchoutées ordinaires par le tissu câblé (sans trame). Cette innovation permit de remédier à la cause principale des éclatements assez fréquents à cette époque. Il faut rappeler que pour éviter les écrasements on gonflait alors les pneus jusqu'a des valeurs de 7 atmosphères.

 

Le pneumatique évolua encore aux fils des années, c'est ainsi qu'a l'aube de la deuxième guerre on intégra des fils métalliques dans la composition de sa toile, En 1947 apparurent les premiers pneus à carcasse radial, suivi peu après (1950) par les pneus sans chambre à air, appelé "tubeless". Entre temps les pneus dit "tailles basses" firent également leur apparition. La fiabilité des pneumatiques actuels est déjà extrême, malgré cela les constructeurs continuent à améliorer sans cesse la qualités de leurs produits, dirigeants leurs travaux sur des matières plus écologique et résistante à la crevaison.

 

Et la Transalp dans tout cela ?

La Transalp se meut en général avec un pneu de taille 90/90-21" à l'avant  et un 130/80-17" à l arriere. C'est seuleument à partir de l'année modèle 96 que Honda decida de monter du 120/90-17" à l'arrière. Les raisons invoquées étaient que dans le cas d'un reglage de suspension trop extreme, le pneu pouvait frotter sur le pot d'echappement (?) exclusion faite des pneus à carcasse radial de l'epoque.  Ils ne convenaient pas a un usage TT et où l'on retrouvait un reglage de suspension plus dur en générale.

 

Bon ben voilà !!!